
Une question se pose : mais qu'est-ce que trafique la Mort sur un balcon ? Nous essayons d'apporter ici une réponse, mais une réponse qui risque fort d'ébouriffer le bienheureux sens des convenances que partagent les lecteurs qui s'effraient de leur ombre.
Ce livre est noté par
@Vanessa Michel
Chère Vanessa au cœur compatissant (si, si), confidence pour confidence je ne sais que faire de vos critiques vastes et métastatiques qui, si elles me font naturellement plaisir, ne laissent pas de me transformer en larve de trombidion. J'ai particulièrement apprécié, je vous l'avoue, la chute de l'histoire, je n'y avais pas pensé ; cela fait de vous à mes yeux une commentatrice comme je les aime, c'est-à-dire spirituelle, mais n'en profitez pas pour vous rôtir le chapon (si quelqu'un peut m'expliquer ce que cela veut dire, qu'il ne se gêne pas pour me le faire savoir, car moi je l'ignore). Pour dire le vrai, j'ai été particulièrement sensible au fait que vous appréciez mes phrases interminables (sic), parce que moi aussi : j'adore ces exercices de fildefériste où la moindre virgule mal placée risque de détruire un équilibre fragile et qui ne tient debout, comme le vélo, que grâce à l'élan acquis. J'y passe souvent des heures entières, un peu comme le poète qui se relève en plein milieu de la nuit afin de changer une seule épithète ; j'y reviens comme le cochon truffier à sa truffe ; je tourne et retourne et retourne encore autour de la phrase ; si je n'en deviens pas folle, c'est seulement que je le suis déjà. Mais j'arrête là ; je ne suis pas du tout certaine (je suis même persuadée du contraire) que le lecteur ait besoin de savoir ce qui se passe dans la coulisse ; c'est même contre-productif ; c'est un truc à vous foutre un spectacle par terre. Aussi vous salué-je, en vous souhaitant tout ce qu'on souhaite à une personne chère, et même un peu davantage.
@Muriel W
@Violaine Patatras
Comme le disait mon aïeule, celle qui avait les pieds plats et du poil au menton : "N'écoute jamais le chant de la fontaine, tout ce que cette salope (mon aïeule était une bourrique qui n'avait pas sa langue dans sa poche) désire, c'est que tu te noies dans sa vasque". Si j'ignore totalement ce qu'est une vasque (est-ce que ça a quelque chose à voir avec les Basques ?), j'ai retenu que les paroles louangeuses ne sont souvent que crottes de souris persanes...
Il va de soie, comme dit le bombyx du mûrier, que je ne prends nullement vos deux messages pour des excréments de rongeur, mais, étant toujours embarrassée devant les compliments, je préfère la jouer comme ça, histoire de ne pas paraître plus godiche que nécessaire. Mais je vous aime et vous remercie.
@bichetdenis 00TY
Au fait, ça vous emmerde tant que ça, qu'on me lise ?
@bichetdenis 00TY
Je n'avais pas noté, jusqu'ici, que vous étiez aussi un merveilleux poète. Votre "et finit par éclater, tout en bave et en glaires visqueux" me ramène à la souvenance les meilleurs auteurs de la Pléiade. Galodarsac va vous envier.
PS : Auriez-vous l'adresse de ce site à clics dont vous ne cessez de me casser les oreilles ? Non que j'en aie un pressant besoin, mais j'aime bien m'informer de toutes les carabistouilles qui fleurissent sur la Toile. D'avance, merci, mon tout joli.
PSS : Sachez que je n'autorise que ceux que j'aime à me donner du tête à claques. Après avoir pris l'avis de mon conseil d'administration, je puis vous assurer que vous n'en faites pas partie. Non, non, n'insistez pas ; m'apporteriez-vous sur un plateau votre cœur (d'ailleurs sans doute moisi) afin de me séduire, que je ne vous entrebâillerais même pas la porte. Je n'aime que les êtres de valeur, en tout cas pas ceux qui se réclament indûment de Jean Dubuffet et de l'art brut pour encenser leurs propres barbouillages.
Toto, j'ai un alias, mais je l'assume, pas comme toi, tête à claque qui achète des clics sur un "site à clics" pour doper d'une façon grotesque le chiffre de tes visites... qui publie un texte à 6 h 00 et à 6 h 05, a déjà 60 visites, 300 dans la journée, un million en une semaine ?
Je préfère cent fois ces petits auteurs qui écrivent avec ferveur et leur cœur que ce faussaire infatué qui, comme la grenouille, se prend pour le bœuf (qu'il est mentalement) et finit par éclater, tout en bave et en glaires visqueux...
AVIS A MES LECTEURS : S'il vous plaît, ne soyez pas trop nombreux à me lire si vite, car cela risque de mettre encore @bichetdenis 001Y (alias Autant en emporte le vent) dans tous ses états et de lui faire bourgeonner au cul la fleur toxique de la jalousie. Bref un peu de discipline, attendez votre tour, il y en aura pour tout le monde, les femmes et les enfants d'abord.
Révérence, mes petits choux, et gardez-vous bien des fallacieuses risettes du printemps.
@Catarina Viti
Mes deux M. vous saluent (l'une, en particulier, vous trouve bien gironde - non, je ne vous dirai pas laquelle) et regrettent (pas moi) que "Les Aventures de ma fente" aient disparu, un jour, à moins que ça ne soit un autre, dans la corbeille. Il est bien certain que la Littérature, celle avec un grand l, celle qui a du poil aux pattes et le profil majestueux d'un casseur d'assiettes, aura beaucoup de mal à s'en remettre, mais il en va de ça comme de la purée de pois cassés : quand l'assiette est finie, il n'y a plus qu'à faire la vaisselle, et il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer.
Merci de votre passage ici ; mes pages vous seront toujours ouvertes.
@Laurent Moussard
Venant de toi, une approbation ne m'étonne pas. Parce que nous entretenons quelque part, me semble-t-il, et toutes choses étant égales par ailleurs, comme qui dirait un lien de parenté dans notre façon de regarder les choses du monde. Plutôt que de nous bander les yeux et de nous mettre à caquetrouiller comme tout un poulailler menacé par un viol collectif, nous gardons un regard impavide et nous tâchons de continuer à sourire - même si ce sourire est toujours à deux doigts de s'effondrer...
Merci, j'apprécie ton message. Mais, dis-moi, tu ne serais pas, par hasard, un de mes avatars ?
Excellent conseil de vos deux M. :
Faire découvrir vos textes à ceux qui ne les connaissent pas encore ; ou les republier pour ceux qui les auraient oubliés un peu, ou simplement pour ceux qui prennent toujours un aussi grand plaisir à les lire une nouvelle fois.
Ce qui me ferait grand plaisir : relire les très fameuses, les légendaires « Aventures de ma fente ». Cela contribuerait à ranimer la couleur rose qui fut autrefois très en vogue sur le site, mais tombée depuis en disgrâce. Dommage, car c’est un genre exigeant, et quand ils sont bien menés — ce qui est rare — ces textes font date.