Philippe De Vos

Biographie

Auteur de 10 romans, de nombreuses nouvelles, quelques poésies, essais, tribunes…

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3
Finalement deux poésies pour le prix d'une ! Bravo. Tout cela donne envie d'en apprendre sur Pyrene et sa grotte de Lombrives que je ne connaissais pas. Que Pyrene continue à dormir en paix et que les longues galeries de sa grotte continuent à protéger son secret. Philippe
Publié le 28 Octobre 2022
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L'autre Dumas, ici, sur mBS ? « On peut violer l'histoire à condition de lui faire de beaux enfants », écrivait-il. C'est ce que vous avez fait. Lui, avait imaginé le Chevalier de Maison Rouge, il avait aussi redonné du lustre à Cagliostro (plutôt anti royaliste, je crois ?), vous usez de Mesmer et son élève… Mais Maison Rouge échoue ! Tout va bien dans votre nouvelle, juste le moment de l'hypnose un poil trop long. Et un léger, tout léger bémol sur le début : la tête tranchée sans bavure; le roi, mal installé sur sa planche, eut la tête tranchée plus près du menton que de la nuque et poussa un cri de douleur. On n'est pas là pour faire de la politique, mais celui qui, comme moi, glisse peu à peu du républicain au royaliste (voyant la mort piteuse de notre République aux mains de gens qui ne la mérite pas) se met à rêver que cette chose put arriver. Petite provocation de ma part : Vive le Roi !
Publié le 06 Octobre 2022
3
Il fut un temps un temps où l'on se battait pour la liberté. L'intelligence du politique a transformé la liberté en Des Libertés. Si bien que chacun s'y retrouve un peu quelque part. Maître Macqueron a sans doute cela en tête. Il ne peut pas priver ses chiens ou ses loups totalement de Liberté, alors il leur octroie quelques libertés de-ci, de-là. Un jour, peut-être , tout sera mis au pluriel ; Libertés - Égalités - Fraternités. On morcelle, et tout va bien. On donne un peu à chaque individu pour soumettre le collectif. C'est à cela que votre jolie fable me fait penser, cher poète. Et chacun accepte le harnais, puisque la laisse est assez longue. Philippe
Publié le 28 Août 2022
2.4
Bonjour Éric La lecture de vos nouvelles me ramène à une période où j’écrivais des textes sombres. Il m’arrive d’en écrire encore, mais j’ai aussi basculé vers la légèreté, l’humour, la dérision. Mais mes plus sombres sont aussi en ligne ! // Ceux que j’ai préférés, dans votre recueil, ce sont les plus courts. Sans doute parce que ça vous contraint à ramasser votre texte. // Le job m’a bien plu justement parce qu’il est punchy ! Et en plus, j’étais parti sur une autre piste, si j’ose dire. Je pensais à l’uniforme de pompier, puis à quelqu’un qui ferait un casse. Donc, la chute m’a bien pris à contrepied. // Ma moitié : Noir de chez noir ! Tout comme dans la poésie Confession, la mort est présente. Terrible dénouement. // Idem pour Princesse. C’est très sombre. Le bonheur qui ne peut être que fugace… la mort au bout du chemin. Les poésies : celle sur la mort, encore : Confession. Presque l’attente de la mort ! L’espérance. J’avais envie d’entendre une lueur d’espoir. Donc, je me suis replongé dans d’autres poésies sur le thème et j’ai relu Saint Augustin : "La mort n’est rien, je suis seulement passé, dans la pièce à côté." Et aussi Victor Hugo : "Ne dites pas : mourir ; dites : naître. Croyez." // J’ai été moins convaincu par le texte/interview de l’auteure qui explique pourquoi elle écrit. // Le texte sur le tueur à gages qui doit exécuter le repenti : l’idée est bonne. Je pense que ce texte là, en particulier, devrait être ramassé encore. Des petites choses à retirer ici où là. Et puis, je m’attendais à une autre chute. Je m’étais imaginé qu’il se gourait de cible. Finalement, tout repose sur la reconnaissance faciale. Avec tous les sosies qu’on trimbale !!!! On aurait pu imaginer que le vrai repenti, au bord d’une piscine ou ailleurs, savourait un cocktail bien frais alors qu’un autre se fait buter à sa place. Voilà, Éric, mon ressenti sur vos nouvelles. La poésie est un art très difficile. Je m’y suis essayé plusieurs fois, mais comme je ne suis pas adepte du comptage des pieds, je fais des choses plus libres. Finalement, c'est un ensemble hétéroclite qui a quand même une noirceur de fond en commun. Moi aussi je suis un adepte des romans noirs, surtout quand il y a une dose d'immoralité. Bon courage pour la suite des événements. // Pour vos poésies, tournez-vous vers quelques auteurs poètes sur ce site qui sont très exigeants sur le rythme d'une poésie, ses règles. Je pense qu'ils vous aiguilleront mieux que moi dans ce domaine précis. Petit ajout de dernière minute : en lisant les commentaires avant moi, je vois que vous avez déjà eu l'avis d'un poète.
Publié le 21 Juillet 2022
3
Pour écrire mon commentaire, je ne tenterai pas de rivaliser en poésie, trop difficile pour moi. Surtout si l'on veut être classique. Alors, ma prose dira simplement que je viens de passer un moment dans la lumière en vous lisant. Il s'y est glissé le doute, le renoncement, l'apostasie, l'appel, l'espérance… mais la lumière est restée allumée. La croyance en Dieu, celui des chrétiens, demande tant de travail sur soi ! Je comprends souvent ceux qui renoncent lorsque je regarde ceux qui suivent l'église. C'est tellement prenant ! Mais on peut aussi marcher à côté du chemin, c'est-à-dire dans la même direction, mais en s'octroyant de petites pauses, en marchant moins vite… Heureux, sans doute, ceux qui sont touchés par la foi sans tomber dans le fanatisme. Le poète que vous êtes en est un car vos vers sont nimbés de cette lumière dont vous parlez au début. Puis il y eut l'accident. Ai-je mal lu (c'est très possible) ou bien vous n'accordez pas à cette survie un signe de Dieu ? J'entends par là qu'il ne vous a pas fait plus croyant, plus pratiquant… peut-être plus poète, alors. Par la poésie, vous charriez vers nous cette lumière. C'est votre prosélytisme à vous. Je note aussi la présence de "fantômes", de "spectres", de "géants", éloignés des hommes, ceux-là (il me semble). Et puis il y a cette métaphore sur la goutte d'eau. Elle est solitaire mais pourtant fait partie d'un ruisseau, d'une rivière, d'un fleuve. Elle pénètre la terre ou va rejoindre la mer : les divers destins des hommes. Elle est aussi le cycle sans fin, le renouvellement éternel. Elle est la vie. L'humanité, c'est la vie. // Philippe // PS : sur Judas : Finalement, n'était-il pas destiné à trahir ? Ce qu'on lui reproche, ce n'est pas cette trahison inévitable, c'est de ne pas demander pardon et plutôt que cela, s'auto-punir par cette pendaison honteuse. Je me demande quand même s'il n'y avait pas de la repentance dans cet acte ultime.
Publié le 30 Juin 2022

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