Voie royale ou voie sans issue ?

14 pages de Zoé Florent
Voie royale ou voie sans issue ? Zoé Florent
Synopsis

La lecture d'un échange entre deux auteurs sur une récente tribune publiée ici m'a inspiré ce billet.
J'y exprime mon point de vue. Un point de vue déductif et intuitif qui n'a pas la prétention de rivaliser avec celui d'éminents specialistes. Je ne dispose pas des mêmes armes ;-)... Un point de vue de candide, en somme.
Bonne lecture !
Michèle

Publié le 16 Janvier 2025

Les statistiques du livre

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10 commentaires , 4 notes

@antarabdelaziz8 Quel plaisir de te lire ce soir, cher Antar ! À croire que les esprits des personnes qui s'estiment restent connectés, car ces derniers jours, je m'inquiétais justement de ta disparition de cette plateforme. J'étais sur le point de prendre de tes nouvelles via Messenger, d'ailleurs... Alors ton propos à la lecture de ce texte court, s'il me ravit, ne m'étonne pas. Il est celui d'une personne profondément sensible qui sait raisonner sans a priori et avec intelligence.
Mille mercis, cher ami. Et pour ton adorable commentaire et pour les chaleureux coeurs associés.
J'espère avoir très vite le plaisir de te lire à nouveau, et je t'embrasse, pour compenser ce bon bout de temps sans nouvelles de toi aussi.
Bonne soirée !
Michèle

Publié le 03 Mars 2025
3
Bonjour chère Michèle, Aujourd’hui, j’ai ressenti l’envie de découvrir ce qui se passe sur monbestseller, et quoi de mieux que de lire ce que y écrivent les amis. Je suis tombé sur ton texte au sujet du débat sur les rêves. Je suis tout à fait d’accord avec toi : on a beau connaître le fonctionnement du cerveau, cela ne nous avance pas à grand-chose dans l’interprétation de ce que nous rêvons. Mais, à tout prendre, comme toi, je préfère les théories des psychanalystes ou du commun des mortels aux conclusions de certains scientifiques imbus de leur savoir. Mettre en lumière les infimes détails de la mécanique du cerveau ne les autorise pas à claquer la porte à toute interprétation dans ce domaine si mystérieux du rêve. Tu as raison d’expliquer tes cauchemars par une situation d’échec. J’ajouterai même que l’anticipation de l’échec est suffisante pour nous plonger dans l’angoisse et générer dans notre sommeil une multitude de productions aussi absurdes que déconcertantes. Entre parenthèse, ton image des poulets alignés, la tête pendante, dans la salle de bain, m’a fait bien rire. Cela n’a sûrement pas été ton cas quand tu faisais ce rêve. Bref, merci pour ton témoignage plein de justesse sur ce sujet et le récit de tes cauchemars que j’ai eu du plaisir à lire (sans être pour autant sadique !). Je t’accorde toutes ces étoiles que tu mérites et je me permets de t’embrasser puisque cela fait un bon bout de temps qu’on a été sans contact. Je te souhaite un agréable début de semaine ! Antar
Publié le 03 Mars 2025

C'est moi qui vous remercie, cher @BENNADJI2022, pour votre commentaire sympathique et empreint d'humilité.
Je vous souhaite un agréable week-end. Amicalement,
Michèle

Publié le 21 Février 2025

@Zoé Florent
bonjour, je suis technicien, donc pas très connaisseur des domaines de la psychologie et du spirituel. Votre texte me comble un peu cette lacune.
Merci pour ce partage.

Publié le 21 Février 2025

@Alhéna Skat Mille mercis pour votre adorable commentaire, ma très chère amie. Pour les chaleureux coeurs associés aussi. Vous me comblez, ce soir ;-).
Du plus loin qu'il m'en souvienne, j'ai toujours été fascinée par les rêves et par l'inconscient. À présent, je fais tellement confiance au mien que j'aimerais pouvoir tailler la bavette avec lui toutes les nuits, c'est dire ;-) !
Par chance, j'ai pu avoir un échange en visio avec mon ami @B. Tirchi, et il m'a vraiment aidée à affiner l'interprétation de ce rêve récent, à faire le tri parmi les différentes pistes entrevues. J'ai tout de suite ressenti les effets bénéfiques de cette action, et je l'en remercie.
Je vous espère tous deux en forme, avec Sir Jan, et vous dis à très vite, puisqu'une nouvelle histoire de fée m'attend.
Merci encore et bonne soirée. Je vous embrasse avec affection,
Michèle

Publié le 20 Février 2025
3
Chère amie, Michèle, J’ai été éblouie, très séduite et impressionnée par vos connaissances dans le domaine de l’interprétation des rêves. J’avais, autrefois, étudié dans le cadre de mes études d’astropsychologie (Centre International d’Astrologie), la symbolique des rêves. Évidemment à interpréter en fonction du caractère de chaque personne. Je m’étais, évidemment, davantage intéressée à l’interprétation psychologique des rêves… Mais ce domaine est tellement vaste… Vous-même avez une approche apparemment très étendue et approfondie de cette interprétation. Vous avez eu le courage d’en parler et c’est admirable d’avoir ainsi osé dévoiler vos rêves ce qui, je suppose, n’était pas facile. Merci pour cette franchise et pour avoir su partager vos connaissances. Je me permets de vous embrasser de toute mon amitié. Alhéna.
Publié le 20 Février 2025

@Alain Lamoliatte Mille mercis pour vos lecture, commentaire sincère et trois coeurs associés qui me comblent.
J'avais déjà lu dans un de vos commentaires que vous souffrez d'un SPT, et j'imagine combien votre carence hormonale doit vous handicaper pour trouver "l'équilibre".
Quant aux psy(chiatres) qui n'apportent qu'une aide medicamenteuse, ils sont effectivement légion et ternissent la réputation de leur spécialité depuis des lustres.
Pour autant, les progrès des neurosciences, s'ils n'éclairent pas sur la nature et la complexité de l'inconscient, ouvrent d'heureuses perspectives par leur connaissance des processus neuronaux et de leurs phénomènes biochimiques.
Pour terminer, je laisse la parole à Boudjema Tirchi, qui conclut un des chapitres de "Réplique au Livre noir de la psychanalyse" par ces mots : "Toutefois, la psychanalyse et les neurosciences se complètent à merveille : pour cela, elles devraient "faire l’amour, pas la guerre !"
Merci encore et bon dimanche. Amicalement,
Michèle

Publié le 19 Janvier 2025
3
Bonjour Michèle, souffrant d'un syndrome de stress post traumatique, je ne vous raconterais pas mes rêves qui sont abomifreux. Je suis assez perturbé par la signification des rêves. Je suis croyant mais cartésien. De plus j'ai un fils qui est docteur en bio chimie. Le cerveau est complexe, il secrète des hormones (ou les fait secréter par d'autres organes) qui nous aident à nous relaxer, à supporter la douleur ou le stress. Je le sais d'autan mieux que j'ai aussi une maladie auto immune qui, entre autres symptômes, fait que mon cerveau ne secrète pas ces hormones. Je souffre en permanence et suis hyper angoissé. Alors d'où viennent mes cauchemars? Est-ce le trop plein de stress qui se libère? Je n'en sais rien. J'ai vu beaucoup de psy qui, à part donner des médocs, ne m'ont rien apporté. J'ai fait des études de langues donc ne suis pas compétent en matière de psychologie. Une phrase me questionne, celle de Jésus à un homme qu'il vient de guérir: "ta foi t'as sauvé". Est-ce ça la solution? Je laisse la réponse à de plus savants que moi. Néanmoins, votre texte est très intéressant et comme d'habitude bien écrit. En plus on en apprend un peu plus sur vous. Buena suerte y vete en paz. Alain.
Publié le 19 Janvier 2025

@B. Tirchi Et pour ma part aussi heureusement surprise que contente de vous retrouver sur ma page, cher Boudjema ! Meilleurs voeux à vous également, et mille mercis pour vos lecture, généreuse appréciation et commentaire avisé, instructif, qui complète les grandes lignes brièvement évoquées dans ce billet.
Comme vous, je crois, je suis tombée dans la marmite de l'introspection toute petite ;-)... Bien avant d'être biberonnée à Freud, lors de ma formation, bien avant de m'intéresser aux travaux de Jung qui me fascinent et m'en apprennent toujours lorsque je m'y plonge.
Il me semble aussi que le rêve est une des voies royales de notre épanouissement. L'inconscient ne mentant pas, j'ai toujours privilégié son écoute, mais il est dur à suivre parfois, comme lors de ce rêve récent que je serais bien incapable d'interpréter seule.
Merci encore et bon week-end. Amitiés,
Michèle
PS : comme à chaque fois que je vois votre avatar, je souris. Figurez-vous que je vis tout près de l'endroit où vous skiiez, à présent ;-)...

Publié le 17 Janvier 2025
3
Bonjour Michelle et meilleurs vœux pour la nouvelle année ! Très content de lire votre texte. Les deux interprétations (de Freud et des scientistes) semblent courantes, mais il y a deux autres selon C.G. Jung (que j’approuve par mes 52 années d’introspection). « Pour Jung, le rêve est l’émanation de l’aspect le plus profond et le plus mystérieux de l’âme humaine, il pourrait avoir quatre sens : 1) « Compensateur », corriger la réalité pour la rendre conforme à ses vœux, c’est-à-dire, réaliser ses désirs comme le préconisait Freud (mais les désirs ne sont pas exclusivement sexuels). » 2) « Réactif », montrer au sujet sa situation, telle la scène d’un film, pour qu’il puisse se « voir » de l’extérieur. 3) « Réductif », rabaisser le sujet vaniteux afin de lui faire prendre conscience de sa véritable place. 4) « Prospectif », les rêves prémonitoires qui prédisent l’avenir ou bien ceux qui indiquent au sujet une direction à suivre ou à éviter. » Extrait de Réplique au Livre noir de la psychanalyse. Il me semble que le rêve soit l’une des voies royales pour notre épanouissement. Mais très souvent, on a besoin d’un interprète compétent pour saisir tout son sens. Lorsqu’on a affaire aux « grands rêves », qui émanent de l’inconscient collectif, leurs effets sont salvateurs ou terriblement destructeurs : j’en ai subi les deux… Quant à vos rêves, je les trouve intéressants.
Publié le 17 Janvier 2025

Mille mercis @Joker380 pour ta lecture. Pour ta longue réponse hors-sujet aussi, même si elle apporte peu d'eau au moulin de mes connaissances, puisque - et loin de moi l'intention de me la péter - je sais tout cela ;-).
"Les neurosciences modernes montrent expérimentalement comment les processus mentaux et symboliques émergent des interactions biologiques dans le cerveau", rappelles-tu, ce qui rejoint plus ou moins le sujet de ce billet : les rêves et leur interprétation.
Pour autant, pour quelle raison "montrer le comment" leur permettrait-il de remettre en cause la nature de ces processus mentaux et symboliques, tels que définis par d'autres ? Zetszecouestcheun...
Bonne fin de journée ! Amicalement,
Michèle

Publié le 16 Janvier 2025

Il est vrai. D'autre théories et leur potentiel lot d'interprétations, d'abus et de dérives.
Le jour où les penseurs, chercheurs et théoriciens de tout bord feront consensus autour de ce qui les rapproche plutôt que sur ce qui les éloigne, peut-être sortirons-nous de ce cercle vicieux, ce que pour ma part je souhaite ardemment ;-).
Mille mercis pour vos lecture attentive et commentaire constructif, cher @beltege !
Amicalement,
Michèle

Publié le 16 Janvier 2025

Plutôt curieuse cette phrase dont la lecture remplit de bonheur Zoé Florent : « Pour les psychologues cognitivistes, l’activité psychique ne peut être expliquée au seul niveau biologique ; il faut postuler l’existence d’un niveau psychologique spécifique, symbolique ».

Il y a là, me semble-t-il, une confusion conceptuelle flagrante. Dire que l'activité psychique ne peut être expliquée au seul niveau biologique et postuler qu’il existerait un niveau psychologique « symbolique » qui en serait indépendant, c’est très étrange. Le cerveau, en tant que substrat biologique, est indissociable des fonctions symboliques qu'il engendre. Le "niveau psychologique" n'est pas une entité indépendante flottant au-dessus du biologique, mais une description fonctionnelle d'états émergents du cerveau. Le symbolique pourrait-il avoir une base autre que matérielle ? Le croire, c’est à la manière de Descartes, vouloir opposer matière et esprit, renouant ainsi avec un dualisme dépassé. Le symbolique n’est pas une alternative au biologique : ce n’en est qu’une manifestation.

Pour mémoire, le dépassement du dualisme entre matière et esprit s'est déroulé progressivement à travers l'histoire de la philosophie et des sciences. Spinoza a rejeté le premier ce dualisme : pour lui, il n'existe qu'une seule « substance », l'esprit et le corps ne sont pas deux entités séparées, mais deux expressions d'une même réalité. Diderot en rajoute une couche en défendant une approche matérialiste où la pensée est un produit des interactions physiques et chimiques du corps. Ne parlons même pas de Hegel et Marx qui vont évidemment dans le même sens. Même Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra.) rejette explicitement les dualismes métaphysiques, y compris celui entre corps et esprit. Quant à ce brave Freud, dont la pensée est aujourd’hui bien peu vaillante, il reliait lui aussi les processus psychiques aux bases biologiques et neurologiques. Il est vrai qu’'il conservait, lui, une certaine distance avec le matérialisme strict. Pour autant, son modèle du conscient et de l’inconscient restait enraciné dans des supports matériels.

De manière amusante, le philosophe, Gilbert Ryle se moquait dès 1949 (The Concept of Mind) des quelques résurgences du dualisme corps-esprit, en parlant du "fantôme dans la machine". Les neurosciences modernes montrent expérimentalement comment les processus mentaux et symboliques émergent des interactions biologiques dans le cerveau. Evidemment demeurent de grandes inconnues concernant le détail (et même un peu plus !) des mécanismes neurologiques impliqués.

Publié le 16 Janvier 2025

Traité intéressant, en effet après le conflit Freud, Yung arrive l'IA à prendre en compte et le monde quantique qui peut ajouter d'autres théories.

Publié le 16 Janvier 2025