
Le roman de Maud de Fayard est construit de plusieurs strates. Une sorte d’hybridation entre la fantasy, la science et l’aventure. Un conte, une quête et une enquête scientifique autour de l'eau. Et des rebondissements en nombres...
Née dans une famille cinéphile, j'ai développé un goût pour les histoires imaginaires et d'aventures .
En 2001, pendant les vacances scolaires, à mes 12 ans, un film de Disney me retourne la tête. Les images en plans larges, un univers sans limite. Tout est immense, les couleurs sont splendides et l’histoire : une énigme mystérieuse.
L’Atlantide, cet empire perdu va m' obnubiler. Une soirée au mac do, je repère des sets de tables parsemés de détails sur ce film. La langue des atlantes y est développée : une révélation. Ni une, ni deux, je récupère précieusement le document.
Les deux semaines suivantes, j’accumule les données sur le sujet avec acharnement : l’océan, les courants marins, les volcans.
Je tente, de manière scientifique (et naïve) de découvrir ce qui a provoqué l’effondrement de cette civilisation.
Et j’écris les premières bribes d’une histoire, une jeune fille qui irait chercher une antidote pour guérir son père malade en traversant un fleuve en Amazonie.
Puis les années passent, l’école, le premier apprentissage, le premier appartement. Enfin tranquille, je reprends mon histoire...
Cette fois, je fais des plans, je commence à structurer mon récit. Cette fille aura enfin un nom : Annie.
Elle devra parcourir plusieurs pays pour trouver son antidote, elle rencontrera sur son parcours, l'amour. Je prévois 7 tomes !!!.
Après des déboires professionnels et une dépression, je quitte la Suisse pour rejoindre l'homme que j'aime, qui jette un regard sur mon travail, m'aide, me relit, m'assiste pour structurer mon travail. Il m’incite à écrire. Cette fois-ci, je veux devenir écrivain.
En 2018, je commence les master-class et une auto-formation continue en littérature.
Mon premier livre avec 4 personnages représentent les 4 éléments, feu, eau, vent et terre. Deux garçons et deux filles.
Dylan et Collins sont les deux héros. Pour les filles, je choisis d’abord Jenny (la terre) et Rebecca (pour l’eau.)
Dans ce premier livre, ces quatre adolescents doivent combattre des séismes, un volcan en éruption, rencontrent des fées, des indiens, des sirènes.
Trop de personnages, trop de lieux, trop d'aventures... J’abandonne le projet et refonds l'histoire. Rébécca reprend progressivement la vedette.
2020,2021, après des épreuves professionnelles, le temps reprend son cours
L’histoire de Rébécca est loin de mon roman d’aujourd’hui. Je suis partie d'une histoire très complexe dans laquelle je me suis moi même égarée ...
Bref, je me perds dans mes fictions et mes personnages et je me bloque
Je recommence une nouvelle fois totalement l’histoire. Cette fois ça sera Rébécca le personnage principal. Simplification maximale.
La saga se remet en route. J'essaie de travailler avec beaucoup de précision.
Après deux ans, je donne naissance à Si les secrets ouvraient l’océan. Mon histoire est née.
Petite, nous allions tous les mois aux bains thermaux en Suisse. J'adorais, au point qu'on me surnommait Petit poisson. J'écris souvent sur mon iPad dans mon bain avec de la musique classique. Un lieu qui me rappelle le bonheur d’un passé "embryon". Un lieu où je me sens proche de ma jumelle perdue à la naissance. Un lieu où je ne suis plus tranchée en deux, mais une.
Je l’ai perdue (ma jumelle) dans l’eau, alors j’ai remplacé le manque. Elle renaît par l’océan, l’origine de vie. L'eau est un fabuleux élément qui peut creuser la roche en grotte, façonner des montagnes, ruisseler de ses milliers de minéraux, nourrir les humus et créer jusqu’aux arbres majestueux.
Dans l’histoire de ma soeur perdue, Rébecca est la femme, elle devient mère de l’océan. Sa guérison contribue à la renaissance des mers. De l’émergence, l’eau voyage de l’océan à l’humain.
Le personnage de Rebecca, je l'ai dépeinte avec énormément de détails subtils : une façon de la faire exister.
Quand j’ai réécrit le livre de Rébécca, j’ai trouvé mon style. Auparavant, je voulais que le lecteur sache tout de mon univers.
Mais en 2021 j’ai découvert plusieurs auteurs américains. En écoutant leurs conseils sur Youtube, c’est là que je me suis sensibilisée et ai compris l'art de la description, l’analyse poussée d’arc narratifs, et le voyage émotionnel du héros.
L'analyse de films à succès m’a aidé à façonner mon écriture. Je me force à déplacer ma caméra sous des angles nouveaux, de peindre mon roman.
Quand je peignais, je devais d’abord mettre les couleurs foncées puis revenir vers le clair, pour révéler les détails. Ce qui a inspiré mon style d’écriture.
J’ai inversé le procédé pour que ce soit mystérieux, intriguant.
Je pars d’un point, soit je zoome comme l’appareil photo, soit j’agrandis l’angle. Puis comme le prodigue les cours de photographies créatives, je m'interdis de poser l’appareil à hauteur des yeux. Plutôt reculer ou avancer, photographier depuis dessus, depuis dessous et sur le côté.
Je suis focalisée sur des passions, c'est à la fois une chance et une malédiction.
J’ai l’oreille absolue, la moindre fausse note ou silence mal placé me perturbe fortement. Je pourrais presque entendre une fourmi qui passe au sol. J’ai le sens du toucher élevé, mes doigts sont des analyseurs de structures, de formes.
Ma vision est focalisée sur le moindre détail qui tombe sous mes yeux, à tel point que je ne vois pas une personne en face de moi qui me tend une main. Ma mémoire enregistre pour toujours la plus petite des informations en fonction de mes centres d'intérêt.
Mon cerveau analyse la plus minuscule des choses qui apparait dans ma vie, ce qui provoque soit des angoisses exagérées, soit une volonté d' enquête poussée. Je deviens alors euphorique, un état qui peut durer plusieurs jours sans sommeil, tant que ma quête d'informations n’est pas aboutie.
Ce qui va m’amener à faire des recherches intensives sur des sites scientifiques, archéologiques, inventions, puis tout corps de métier qui y est lié et chaque témoignage de personnes qui ont vécu l’information précise que je cherche.
Enfin, quand mon cerveau est épuisé, je me mets en mode grotte, et je deviens ermite jusqu’à la résurrection de mon énergie.
Tout mon livre a été rédigé sur mon iPad, sur des trajets d'autoroutes, nuits ou jours, dans le bain, dans le train, dans des hôtels et dans des cagibis.
J'ai des rituels, J’écris mon livre par cessions de cinq heures d'affilée, de deux manières.
Souvent dans le silence complet avec des bouchons d’oreille protégé par un un casque antibruit. Je rédige mes chapitres sur page à fond noir, ça garde mon inspiration. La plupart du temps j’écris sans lumière.
Mais pour les passages émotionnels, ou grands moments, la musique classique m'inspire. Mozart pour le quotidien, Vivaldi pour l’épique, Chopin pour les moments tristes et mélancoliques, Schubert pour le romantique, les valses et ballets pour les pouvoirs, et l'opéra pour les grands moments.
Pour écrire mon livre, j’ai procédé par 6 étapes : le projet, les deux plans, les deux premier jets, trois réécritures, puis enfin l’affinage et ce que je déteste le plus l’orthographe. Ce monde tellement illogique.
Dans la partie projet, j’utilise l’écriture libre, je mets tout ce qui me passe par la tête. Pour Rébécca, par exemple le livre actuel, il y a eu une centaine de page d’idées. Puis le plan, c’est là que je commence à classer mes idées par les thèmes, ceux qui reviennent le plus souvent.
Une fois cette étape franchie, je note toutes les recherches que je dois effectuer. Les recherches, c’est ma passion. Ici , j’ai effectué des recherches sur l'histoire des glaciations, les courants marins, le climat.
Puis il m'a fallu créer le monde des sirènes...compiler de nombreux témoignages sur les fausses couches, la grossesse, les perte de bébé.
Enfin je voulais apporter une symbolique de l’eau. Je l'ai étudié et ...en particulier l'hydrothérapie.
Une fois cette documentation monstrueuse réunie, j'ai commencé à créer un plan de sur-enchère de catastrophes et de dramatisations pour donner une forme à mon histoire. Ici les premiers chapitres sont faits d’annonces intrigantes, puis j’installe la situation de fond : l’océan figé par le gel.
Vient vite le moment d’enlever les longueurs, les redondances. Je me posais constamment la question : et si j’enlève se passage, cela change t-il l’histoire ? Non , oui ?
Ma bête noire, c'est l’orthographe. J’ai utilisé Antidote que je croyais merveilleux, référencé par les maisons d’édition. Il m’a fallu trois mois pour corriger mon roman. Enfin, je l'ai posé sur mon best-seller parce que j’avais entendu parler de ce site par un reportage sur Mélissa Da Costa. Et là mon premier commentaire est tombé, l’orthographe était catastrophique alors je me suis fâché avec Antidote et j’ai demandé une correction humaine toujours plus efficace.
J'ai un père colérique, excellent orateur, avec de grandes connaissances scientifiques et une maman plus en retrait, responsable et prudente.
J’ai été voulue. Mais j'ai été conçue dans la colère...
À mes six mois de conception ma jumelle s’affaiblit et tombera quelques semaines plus tard au fond du vagin sans vie. Je me retrouve à ma naissance, seule, envahie d’un manque inexplicable. Un besoin intense de voir tout en double.
Je marche vite mais parle seulement à l’approche de mes trois ans. Bébé spécial, j’évite le regard. Enfant, souvent trop franc, j’éloigne les amis.
À l’école, lente comme un escargot, je sidère néanmoins parfois les professeurs par des connaissances poussées, voire universitaires sur la biologie, l'histoire.
En parallèle je suis incapable de comprendre une simple fraction, d' apprendre l’orthographe qui est pour moi la chose la moins logique au monde.
Pourtant je suis capable de lire et comprendre facilement des version anciennes des œuvres de Molière.
Mon père adore les voyages, je nourris mes aventures lors de nos voyages en Europe.
L’adolescence est un tournant décisif, ma mère me révèle tardivement la perte de ma jumelle. On me fait comprendre que j’ai mangé la nourriture de ma sœur. C’est un choc, j’ai tué ma sœur. Je me sens odieuse, je n'ai pas le droit d’exister. J’essaye de vivre sans y arriver.
Je vais la retrouver dans mes bains, bras chauds réconfortants ou j’ai envie de la rejoindre. À plusieurs reprises je tente de me noyer. J’implore le ciel de m’aider à le faire.
Adulte, je passe d’apprentissage en apprentissage sans succès. S’en suit une déprime longue. Je tombe miraculeusement sur une excellente psychologue. J’ai compris que les médecins ne savait pas expliquer le mécanisme du décrochage d’un fœtus. Ils n'ont fait qu'assister à un processus.
Mon futur mari, aussi asperger, m’incite à écrire. Je ne voulais pas de larmes mais un récit joyeux, beau.
Je veux montrer aux lecteurs tout ce que je vois, avec une constante : l'eau comme élément dominant.
L’iA ne remplacera jamais le vivant. Si tu ne touches plus une plante, n’observes plus un animal, ne frottes plus le sol entre tes doigts, n’examines plus le ciel, il n'y a pas de repos.
Figé derrière un ordinateur qui ne sait rien des choses simples et merveilleuses comme marcher pieds nus, sentir les parfums d’une forêt après la pluie, rigoler d’un animal malicieux, contempler le paysage des sommets après une grande marche, Il n’aura jamais l’expérience et l’émotion d’un être vivant.
Mon Ambition est que chaque livre doit être meilleur que le précédent.
Ma saga est remplie de personnages à facettes de moi même.
Chaque personnage aura trois histoires avec un mystère à comprendre. Il y aura 3 livres dans le présent, 3 dans le passé et 3 dans le futur puis trois pour la résolution du climax ultime ou tous les personnages devront se lier, se pardonner pour éviter un cataclysme qui pourrait détruire la planète.
Quand j’étais petite, nous avions une très grande bibliothèque de films qui croissait d’année en année. Chaque fois que le week-end arrivait ma sœur et mes parents ne sachant quoi regarder me disait leur envie. Comme j’avais enregistré les dialogues et l’histoire au complet dans ma mémoire de tout les DVD et cassettes, il m’était facile de faire un résumé et même de proposer plusieurs films similaires, à différents niveaux d’action, de romances, de fantaisie, de comédie et d’ historique. Ce qui a évidemment façonné mon catalogue de personnages et d’aventures en tout genre.
Quand je regarde un film qui me plaît, je peux le passer en boucle pendant une semaine, je dévore les explications des réalisateurs en making of. Et depuis que YouTube existe c’est une bénédiction d’écouter des cours sur le cinéma. Evidemment, tout ça à nourrit mon désir de voir mes livres adaptés au cinéma.
Comme je ne suis pas capable d’écrire un scénario, j’écris mon livre au plus proche de ce que le cinéma pourrait faire de mon livre.
Je décortique la plus minuscule des informations sur la conception d’un film récompensé : construction de l’histoire, point de vue de la caméra, place des micros, lumières.
Mon mentor, si je peux le dire ainsi est Steven Spielberg. Il émerveille les enfants comme les adultes.
Je me suis aussi procuré les livres de Blake Snyder qui m'ont captivée, tout comme John Truby et K. M. Weiland pour son approche créative.
Puis, j’ai structuré mon roman selon ma méthode, en ajoutant une forme à mon histoire, comme le conseille Bernard Weber.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Bonjour @Yves L , mon hypersensibilité ne m’empêche pas de travailler sur mes livres . Au contraire, je peut travailler dessus plus de 12 h de suite sans m’en rendre compte, c’est un peut ma dopamine. J’ai établi à l’avance comment de temps précisément j’aloue a chaque partie. Par exemple quand me fait des recherches je m’impose un nombre de jour pour ne pas perdre de temps. Je calcule combien de mois chaque partie du processus doit prendre. Est je cherche constamment comment raccourcir chaque étape d’écriture. Le problème c’est les intérvenenants extérieures qui sont perturbants . Des choses obligatoires a faire dans le monde réel. Heureusement mon mari et moi avons une entreprise où nous fixons nos propres horaires qui changeronts tout les jours en fonction de nos besoins.
Cet interview est interessant. Il explique de manière concrète mais aussi émotive votre approche de l'écriture, et l'hypersensibilité que vous portez en vous. Cette hypersensibilité est à la fois votre marque de fabrique mais certainement aussi un frein pour avancer dans votre processus de travail.
Ho oui. Il happe énormément de personnes.
L'Atlantide un mythe platonicien si riche !!
L'équipe de Monbestseller devrait d'ailleurs s'y intéresser...
Le roman du grand requin blanc devrait vous transporter...
@VERNON Anthony
Bonjour cher collègue lecteur, vos mots raisonnent en moi d’une façon très forte. Il me touche profondément. J.K. Rowling m’inspire beaucoup par la merveilleuse structuration de toute sa saga. Chaque livre est terriblement bien ficelé avec une vision claire de où elle veut mener l’intrigue. D’une vie si difficile, elle a écrit, elle a été refusée de nombreuses fois, mais n’a pas abandonné. Une fois publiée , elle défend ses attaques avant d’être révélée avec brio. Ma saga à déjà son plan. Je sais où je vais et le chemin est à découvrir.
@Maud de Fayard, Un mot me vient à l'esprit en lisant ce très bel article, sans doute l'un des plus marquants que j'ai découverts sur MBS : ADMIRATION. Je n'en ai pas trouvé de plus juste.
Votre inspiration semble jaillir d’une source profonde, nourrie par votre histoire personnelle, et elle résonne avec une intensité rare dans votre œuvre. "J'ai été voulue, mais j'ai été conçue dans la colère." Ces mots vibrent d’une force bouleversante, empreints de douleur mais aussi d’une incroyable lumière. Vous transformez les épreuves en mots, la souffrance en beauté, et c’est là la plus grande victoire.
Votre rigueur et votre passion forcent le respect. J.K. Rowling disait avoir déjà toute son histoire en tête avant d’écrire le premier tome de sa saga. Je vous souhaite le même destin lumineux, car une chose est sûre : les âmes qui écrivent avec autant de sincérité finissent toujours par toucher celles qui les lisent, Avec toute mon admiration, Amicalement,
J’invite tout mes lecteurs qui ont aimés mon roman à donner leurs avis au commentaire de Laurent Moussard.
Bonjour @Thierry Rucquois , mon parcours de vie a été des plus mouvementée que je devrais sûrement écrire une biographie. Je vous remercie énormément.
@Catarina Viti, je vous remercie pour votre merveilleux encouragement. Mon livre a été un long parcours et j’espère vraiment très fort que son lectorats ira bien plus loin et qui sait, parcourra le monde.
Bonjour @Maud de Fayard
Votre parcours de vie et votre persévérance forcent le respect. Vous avez parfaitement raison d'aller au bout de vos rêves. Je souhaite à votre ouvrage un large et beau succès...
Amicalement, Thierry
Ainsi est @Maud de Fayard !
Quel immense plaisir de vous découvrir à travers cette ITW.
Je pense que vos livres gagneront leur lectorat au-delà de ce site. Et savez-vous le pourquoi ? Non, non, je ne lis pas l'avenir dans quoi que ce soit, mais depuis que je fréquente les autoédités à succès, j'ai trouvé chez eux une "constante absolue" : ce sont des auteurs qui inventent des univers, qui les portent en eux ; des auteurs prêts à mille "sacrifices" pour leur oeuvre (je mets des guillemets, car ce ne sont pas vraiment des sacrifices, plutôt un investissement vital qui ne décompte ni les années ni l'effort), des auteurs à très haut degré de "congruence" (véridiques, en fusion avec leur livre, quelle que soit la valeur de ce dernier).
On sent tout cela chez vous. Alors, croisons les doigts, et pensons-y très fort : LMEAV
@Vanessa Michel , merci beaucoup votre commentaire me va droit au cœur, il me touche énormément. C’est une belle récompense de vôtre part.
Que de travail ! C'est super intéressant @Maud de Fayard, de découvrir vos méthodes, votre parcours, les raisons originelles de tant de créativité et de recherches... Il n'est pas anodin de bâtir de sa tête et de ses mains, de (re)créer un monde entier. J'ai apprécié de vous découvrir sous plusieurs angles qui ont tous, j'ai l'impression, ce point commun de votre bel enthousiasme et de votre sourire rayonnant. Bien cordialement.
Merci beaucoup à monbestseller pour le bon partage que nous avons eu. Très professionnel.