Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
Khalil Gibran

"Fais donc en sorte de rester un être humain. C'est ça l'essentiel, être humain. Et ça, ça veut dire être solide, clair et calme, oui calme, envers et contre tout, car gémir est l'affaire des faibles."
Rosa Luxemburg

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, j'ai ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Mon nom de plume, Zoé Florent, a pris le relais du précédent, Lamish, en 2022.
Dans un genre réaliste, intimiste, j'ai écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...
Bonne lecture,
Michèle

Zoé Florent a noté ces livres

3
Je viens de terminer "Par le ferry du soir", et les pistes à développer dans mon commentaire se bousculent... J'ai chiné et retrouvé celui-ci, de com' ; je le poste de nouveau, histoire de "mettre en jambe" idées et plume ; car il est le fruit de mon premier coup de coeur aussi, que quelque-part, j'ai vécu des impressions communes en lisant "Des photos" ;-)... À très vite, Michèle /// @Jean-François Dion, J’ai passé quatre soirées avec vous, sur fond de confidences qui m’ont vite donné l’impression de lire un ami, tant votre sincérité est désarmante. L’entrée en matière concernant la gymnaste m’a un peu surprise car, ayant pratiqué danse et agrès, je sais que l’on ne prend pas le risque au niveau de cette petite bande de tissu qui suscite tant de curiosité, jusqu’à donner l’impression que ces gymnastes écartelées sont asexuées. Ensuite, votre style anticonformiste m’a progressivement charmée. Le parachutage aléatoire de verbes à l’infinitif, l’absence de virgules entre qualificatifs m’ont, dans un premier temps, déroutée. Puis, progressivement, j’ai réalisé qu’ils obligent votre lecteur à une pose, à une concentration, à un travail de compréhension à un moment du récit primordial, particulièrement chargé en émotions. En tous cas, c’est la première fois que je lis un propos masculin aussi nature, fouillé, réfléchi, osé parfois. Je retiens que, dans le fond, hommes et femmes diffèrent si peu lorsqu’ils se mettent à nu. Je retiens également que, malgré les souvenirs et les remords qui eux sont immuables, l’esprit et le cœur restent en mouvement. Par l’écriture, confier les premiers aide à libérer les seconds, à les sortir d’une reposante torpeur dont certains ne peuvent se satisfaire. Ce fut un immense plaisir de vous lire, Jean-François, vraiment. Je vous en remercie infiniment. Michèle
Publié le 18 Août 2022
3
@Michel CANAL Cher Michel, Dans tes différentes publications à propos de Claire, tu étais resté jusque là évasif... Mort précoce et tragique ; rien de plus. Des paliers auront été nécessaires avant de confier les circonstances de la disparition de ton amour à ton lectorat. /// J'imagine la douleur abyssale dans laquelle ce drame a dû te plonger, et je suppose que le relater marque la fin de ton deuil... Merci pour cette confidence qui m'a émue. /// Je t'offre ces quelques mots de feu notre ami Bossy ; des mots qui m'ont accompagnée en douceur et aidée à commencer à faire le deuil d'êtres chers récemment disparus... / "On emmène toujours les morts à la sauvette, pour ne pas gêner les autres. C’est de moins en moins un rite, de plus en plus un simple service public. C’est bien après que l’on prend véritablement le temps d’enterrer ses morts. Très souvent, en regardant les étoiles lorsque le ciel est sérieux, immobile et lumineux, lorsqu’en levant la tête surgit ce qui est enfoui. Et l’on enterre doucement et lentement ses morts en les revoyant vivre, en leur redonnant leurs parures d’amour dont on n’avait pas su les vêtir en les mettant furtivement en terre. Les secrets de nos morts sont alors éparpillés parmi les pluies d’étoiles qui crépitent à la vitre infinie ouverte sur la nuit. Ils sont déliés en autant de poussières qu’une voie lactée. Ils sont inclus et non plus limités dans un espace qui nous englobe et ne nous exclut plus nous-mêmes. Qu’importent nos solitudes blessées, si nos morts scintillent de la sorte ? Nous savons bien que les deux ou trois décennies qui nous séparent d’eux n’ont pas de durée, à la vitesse de cette lumière : notre propre mort est pratiquement identique à la leur. Cette magie du temps, qui est illusion de vie, est vérité de mort, par son infini." /// Je t'embrasse, Michèle
Publié le 14 Août 2022
3
Bonsoir @Jean-François Dion. Je ne peux lâcher sans étoiler et commenter votre "Par le ferry du soir", avant de m'isoler quelque-part en vacances, sans vous dire ma jubilation à dévorer les 33 premières pages de ce petit dernier (j'attendais une pause dans le récit pour ce faire... j'y suis ;-)). Toujours aussi agréables sont les balades dans votre monde à part et pourtant si familier, à force de vous lire. Un monde qui ne réserve plus surprise mais offre confirmation de ce ton qui me plaît définitivement /// À bientôt pour mon impression finale, dans..., et bonne soirée. Amicalement, Michèle (ex-Lamish, nouvellement Zoé Florent).
Publié le 05 Août 2022
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@Philippe Clausels Tu as de la chance que je repasse par là pour donner un coup d'envoi étoilé à "Bleu comme la vie" ;-). /// Tu as raison, la vie est belle, et trop nombreux sont ceux qui perdent leur capacité à l'émerveillement, en vieillissant... Dommage !... Prends bien soin de la tienne ;-). Bises et bonne fin de journée, Michèle
Publié le 02 Août 2022
3
Encore une bien plaisante balade, à la fois facétieuse et nostalgique, dans les méandres de ton esprit. Elle m'a téléportée vers mes vacances passées chez mes grands-parents, là où l'ont pratiquait ce que nous appelions "la toilette en morceaux", devant l'évier (mémé disait "le lévier"), seul point d'eau de leur maison... Et puis l'estive, les bêtes, la rudesse mais aussi des saveurs inoubliables... /// J'ai ri face à ton constat à propos d'Internet et des cellulaires... On notait déjà le même contraste, il y a quelques années, avec les montres, les radio-cassettes... Étonnant de voir où l'humain met ses priorités, même dans le dénuement le plus total ;-) ! /// Bises, et merci pour ce bon moment, Michèle
Publié le 01 Août 2022

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