S’il est une littérature qui peine à gagner ses lettres de noblesse, c’est bien la littérature de Science fiction, la littérature visionnaire, la littérature du futur. Et aujourd’hui la Fantasy…
Pourtant ses succès commerciaux tractent l’édition de manière spectaculaire.
La mécanique de la littérature de Science fiction : la perte de contrôle
Et si l’on s’y intéresse, c’est souvent moins pour leurs qualités littéraires que pour leurs capacités projectives et imaginatives, leurs capacités à nous faire rêver un monde apocalyptique (mis à part le genre "utopie"). Avec ces livres nous devenons des enfants prisonniers d’un destin ou (au contraire) des héros capables de le briser.
La Science fiction : souvent une littérature visionnaire
Laissons de côté, un moment, le monde fantastique de Tolkien, monde de démons et de dieux, pur fruits d’une spiritualité fourmillante ; laissons les mondes d’Harry Potter régis par la magie et la sorcellerie.
Considérons Ray Bradbury, Jules Verne, Aldous Huxley, George Orwell qui sont, eux visionnaires des époques que nous vivons aujourd’hui.
Ils ont projeté la modélisation de l’homme de demain : dépersonnalisation, et uniformisation de la pensée, conditionnement ; ils ont plus qu’esquissé les technologies aux quelles nous avons déjà accès : l’espace, la domotique, la connectivité et l’intelligence artificielle.
Cette littérature est un moteur d’éspoir et de cauchemars. Elle fascine.
Et comme avec la Science fiction, on peut créer nos vérités, n’oublions pas le roman apocalyptique dans lequel Catherine Mavrikakis imagine un avenir immédiat où les menaces de notre temps sont devenus réalité. Alors que le monde plonge, la romancière nous convainc de la vertu salvatrice des lettres et de la littérature. Dans ce climat de guerre civile, « Oscar de Profundis », c’est le tître du livre, (ancienne rock star et passionné de romans), va faire d’une prison damnée un oasis de livre : une Bibliothèque géante. (En voilà une fiction qui plaît à monBestSeller…)
» Les voeux monBestSeller