L'ABSENCE ÉLÉGANTE

307 pages de kaenel
L'ABSENCE ÉLÉGANTE kaenel
Synopsis

Psychanalyste, il se nomme David Lajoie. Cela ne s'invente pas. Rien ne le prédestinait à connaître la passion amoureuse. Il vécut ce que vivent les grenouilles de l’Alaska. Cela arrive tous les jours. Tenez, cela pourrait vous arriver demain. Infiltrée par d'étranges chronicités, cette fortune de coeur le sauva de la mort. Il avait cherché à comprendre. Son récit commence à la première personne

Publié le 17 Septembre 2024

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3
Le titre m’avait intrigué ??? Ma seconde lecture sur ce site. Une histoire qui ne m’a pas laissée indifférente. Un style très littéraire, des fulgurances, de nombreux passages que j’ai beaucoup aimés « … mis en parenthèse entre ses deux longs bras, un corps-jogging contenait un peu de chair et d’os, sans forme, les fesses creuses enfoncées sous un tissu sale et soyeux… » « Dans son regard, une babiole un peu chancelante m’avait prodigieusement émue… »... « … une limonade à l’ancienne bredouilla dans nos bouches… ». L’entrée dans le cœur de l’histoire est un peu longue mais cela fait partie du récit, il faut accepter de se laisser accompagner par le narrateur, un personnage pour lequel j’ai d’abord éprouvé des sentiments mitigés. Une fin inattendue, du moins pour moi, elle m’a fait reconsidérer tout l’ensemble, comme un retournement qui m’a définitivement attaché au narrateur. J’ai aimé les voyages entre Paris, la Suisse et le Maroc, le bord de mer, je me suis plongée avec plaisir dans vos descriptions d’Essaouira « Un âne borgne et des chèvres aux longs poils m’avaient accueilli dans la rue. Et tout ce qui broie le cœur, la vie de tous les jours, loin des citadelles et des pavages pour touristes, des odeurs et les mains noires le long des façades anodines, les dents jaunes, la poussière chaude » « J’avais suivi la lenteur d’une djellaba blanche, elle s’était tournée vers la mosquée et je m’étais tourné vers le port… ». À l’occasion, son narrateur, c’est le psychanalyste, nous apprend aussi des choses sur la nature humaine ! Dana, Marta et les personnages marocains sont très attachants. Le temps, l’absence… une délicieuse incertitude. Comme les deux personnages principaux du roman. Merci pour ce texte.
Publié le 18 Septembre 2024
3
Lu d’une seule traite. Il y a d’abord le style, il évolue au fil du roman et accompagne la transformation de son narrateur. Une belle expérience qui transforme également son lecteur. Oui, vous avez raison, l’absence n’a pas de visage. Merci pour ce très beau texte, bien écrit et si poétique, pour cette histoire si troublante. Les grenouilles de l’Alaska ont de beaux jours devant elles. J’ai adoré et je ne dirai rien de sa fin. Un texte qui ne passera pas inaperçu.
Publié le 17 Septembre 2024