Les cloportes vous saluent

@ daleg. Bonjour daleg. Merci beaucoup pour la note et le commentaire. Si ce dernier s'applique à l'héroïne de mon roman,, je suis tout à fait d'accord avec vous. Malgré ses cruels déboires sentimentaux et des évènements sur lesquels elle n'a pas de prise, Rosalba fait preuve de résilience et poursuit sa route avec courage et détermination.

Chacun fait comme il peut dans sa vie. Daleg

@ Zoé Florent. Merci beaucoup Michèle pour la note et les commentaires. J'ai été très touchée par votre appréciation positive. Merci aussi pour votre critique constructive et utile notamment concernant le problème de distanciation narrative. Je pense y remédier par une plus grande implication de ma part. afin que mon lectorat se sente plus rapidement immergé dans l''histoire contée. Vous avez aussi raison à propos de la partie sentimentale qui est perfectible. Le comportement de Rosalba est modelé par la puissance de l'amour qu'elle éprouve pour Alain et par l'intensité de sa douleur suite à la fuite de son compagnon, un aspect qui doit être approfondi pour justifier son comportement ultérieur. En vous remerciant encore, .je vous souhaite une bonne fin de semaine. Bien amicalement, Marie-Amélie..

Bonjour @Marie-Amélie Laporte. Voilà un roman sentimental très singulier, de par sa forte connotation politique initiale. Elle ne m'a pas dérangée, car mes convictions ont rejoint celles de Rosalba le plus souvent, mais j’imagine que dans le cas contraire, cela doit refroidir une partie de votre lectorat. Pour autant, j’ai admiré la prise de risque et apprécié que votre scénario explore les coulisses de ce monde en décrivant le travail et la vie ordinaire de ces nombreux travailleurs de l’ombre dont on a tendance à négliger l’importance par ignorance. /// La partie sentimentale, exposée du point de vue de personnes de tête, manque un peu d’élan pulsionnel à mon goût. Elle éclôt lentement avant d’occuper le devant de la scène, mais l’évolution de votre héroïne, sa volonté farouche, m’ont alpaguée pour finalement me réjouir. /// Pour ce qui est de la forme, il y a cette distanciation narrative qui contrarie quelque peu l’immersion tout en reflétant l’absence d’affect de ce monde à part avec justesse. Il y a votre plume simple, précise, de la fluidité, un bon rythme. Quelques coquilles résiduelles aussi, mais ces mesquines sont pour nous tous un même cauchemar ;-). /// Pour conclure, j’ai passé un excellent moment en votre compagnie. Merci pour cela et bonne fin de journée. Amicalement, Michèle

@WildGoose. Merci pour la note et les commentaires constructifs. Effectivement il n'y a pas beaucoup de place dans mon livre pour la poésie ou les zones d'ombre. Dans la première partie en effet les personnages étaient au départ taillés à la serpe avec très peu de nuances. Je ne sais pas si vous m'avez lue récemment car dans la toute dernière version, je me suis efforcée d'affiner et de complexifier les caractères et en particulier celui d'Alain, le grand amour malheureux de Rosalba. La politique ? Pas si simpliste que ça, je pense. Rosalba, une jeune femme ambitieuse issue de l'immigration, évolue dans un monde économique ultra-libéral. Contrainte dans le cadre de ses fonctions de côtoyer les Gilets d'Or ou les manifestants contre la réforme des retraites, elle se trouve tiraillée entre sa conscience de classe et ses intérêts immédiats. Elle est aussi en porte à faux dans son aventure avec Jean Fabre, le Sénateur de la Mayenne qui se moque cruellement d'elle. A la fin, elle tire quand même son épingle du jeu.

Très curieux titre (pas vraiment invitant …) Et curieuse manière de raconter les histoires, il n’y a pas de zones d’ombre, tout est dit, clair, c’est sans doute une manière d’aujourd’hui que je connais mal où les protagonistes sont cash, pas vraiment poètes ! Je suis d’accord avec le commentaire précédent, j’ai préféré l’enquête à la politique (un peu simpliste, non ?) et qui donne une image un peu binaire des personnages. Mais au-delà, vous engagez notre réflexion sur de vrais sujets, les jeux de rôles, assez captivant.

@Annie Pic
Bonjour Annie Pic / Merci beaucoup pour la note ; je suis très touchée par vos commentaires élogieux et votre critique constructive. J'en conviens, l'élaboration psychologique de certains personnages est assez sommaire. C'est surtout vrai pour Alain, le grand amour de Rosalba. C'est un peu facile de dire que c'est un irresponsable, Il a besoin d'une caractérisation plus poussée pour que son comportement soit crédible. Même critique pour Sylvie, l'épouse d'Alain qui est trop passive dans la première partie alors qu'elle se doute que son époux lui est infidèle. Heureusement elle s'affirme à la fin. Il faudra aussi que j'améliore l'insertion du contexte politique à l'intrigue sentimentale et policière. Bien amicalement, Marie-Amélie