
Histoire d'amitié, au cœur d'une ère où les garçons se rasaient tous les trois jours - entre temps ça piquait agréablement lorsqu'ils nous faisaient la bise. Ceux qui avaient les cheveux longs les portaient en queue de cheval, pas en chignon ; les bracelets n'étaient pas de perles, mais brésiliens ; les tee-shirts simples et droits (bds et musique) et les pantalons de toile, ou vite déformés : de velours. De velours bleu nuit souvent. Kaki parfois.
Ce livre est noté par
Un grand merci @- Laurent Moussard - pour ton retour et les petits coeurs. Il est vrai que tu aurais eu ta place et ton assiette de pâtes autour de cette table, il aurait juste fallu vous partager un peu le temps de paroles avec Vincent ! Bien à toi.
Bonsoir Denis @bichetdenis 001Y
Il y a une question à laquelle je t'ai répondu par mail, je ne vais pas répondre à tout ici, mais il s'agit de mon année d'avant les Beaux-Arts (faits ensuite avec "Cédric"). Je ne suis pas nostalgique de cette année et j'aurais pu faire de beaux portraits de mes amis de lycée - notamment mon meilleur ami de seconde, qui reste jusqu'à présent la seule personne avec qui j'ai pu écrire à deux cœurs et quatre mains, ce qui était génial ! Cette nouvelle, c'était l'occasion pour moi de rendre éternel les garçons au cœur de cette année charnière: la première sans parents, qui marque une insatiabilité, un jaillissement perpétuel, une boulimie d'art et de créations sous toutes leurs formes. On peut rencontrer des gens qui peignent, dessinent ou jouent d'un instrument. Et on peut rencontrer des artistes pour qui il s'agit d'un sens de la vie ou carrément: du sens de leur vie. Je voulais aussi rendre hommage à cela. Bien à toi.
Bonsoir Vanessa, je viens de relire... Je me pose beaucoup de questions… Est-ce que tu revois ces garçons, que sont-ils devenus ? Est-ce que tu étais dans une école d'art, en as-tu fait ton métier… Je me pose ces questions, mais ne réponds pas, car c'est parfaitement INDISCRET et que tu as dit l'essentiel... sauf si tu en as envie ou en MP... J'ai le sentiment que si les pages de la vie ont tourné, tu relis toujours celles de tes dix-huit ans et que cette époque, ces quatre garçons, sont comme un parfum, une mélodie, un tatouage qui te colle à la peau...
Cher @Cortex, merci infiniment pour cette lecture et les petits cœurs. J'espère avoir pu dépeindre au moins un peu de ce bel objectif d'un monde "disparu et éternel". Bien à vous.
Chère Michèle, @Zoé Florent un grand merci pour ton retour qui me touche énormément et pour les petits cœurs. Généralement, les filles de la bande s'entendent avec les filles d'une autre bande ! Question de caractère… J'étais tel un mec parmi les mecs toute ma scolarité ;-) Autour de la table, je pense que nous aimions tous Ferré - et au moins un Barbara. Je suis heureuse d'avoir pu faire remonter tes propres beaux souvenirs ! Bien à toi.
@Vanessa Michel Tes souvenirs sont sans doute plus récents que les miens, qui s'estompent... ;-)
@bichetdenis 001Y Cher Denis, nous avions chacun notre appartement et je ne décorais pas plus qu'eux. En fait, le peu d'argent partait essentiellement en matériel et en clopes, et l'inestimable surplus en disques et en livres d'art ou en romans… J'ai bien dû m'en servir dix ans de cette table qui pelait et abîmait l'arrière de nos boulots si on ne faisait pas attention ! J'aime avoir ton interprétation, qui est un peu éloignée de mes ressentis. Ce passé vit encore puisqu'ils ("les garçons") font partie intégrante de moi. Je dois très rarement peindre sans écouter Alambic Sortie-Sud par exemple et naturellement, quand "sa" phrase arrive, je vois "Vincent" la susurrer ! Un grand merci pour ton retour et les petits cœurs. Bien à toi.
@Pierre Sansberro Cher Pierre, je suis heureuse d'avoir pu partager cet album en votre compagnie et je vous remercie pour les petits cœurs. La citation d'H.F. Thiéfaine serait-elle une de vos phrases préférées ? Voici une des miennes - la chanson n'existait pas à l'époque d'Autour de la Table ! : " Pas un seul cheveu blanc n'a poussé sur mes rêves..." Bien à vous.
@Corine Messonique Chère Corine, je suis infiniment touchée par votre retour précis et si précieux, qui exprime magnifiquement ce que j'ai chercher à créer - et parle aussi bien à mon cœur littéraire qu'à mon âme picturale. Vous n'imaginez pas à quel point vous me faites un merveilleux cadeau ! Bien à vous.