ORAGE

33 pages de galodarsac
ORAGE galodarsac
Synopsis

Juin 1944, quelques jours après le Débarquement. Dans son village Jean a deux soucis : une molaire qui le tourmente depuis des jours, et un étrange cauchemar qui va venir le hanter à trois reprises...

Cette nouvelle s'inscrit dans le cadre d'un recueil de contes oniriques, dont je publierai ici prochainement un autre numero.

Publié le 11 Avril 2021

Les statistiques du livre

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14 commentaires , 6 notes
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@Bahloul Merci beaucoup pour vos étoiles et votre commentaire. J'ai imaginé ce récit lors de mes diverses visites au village (je suis natif de la région), à partir de la plaque de Mme R. et de divers éléments oniriques tirés de mes propres songes. D'où ce mélange de réel et de fiction, qui m'a permis de décrire l'abomination de manière allégorique. Je suis heureux que cela vous ait touché, cela valide ma modeste contribution à la transmission de la mémoire de l'événement.
Bien à vous
-LGA

Publié le 01 Novembre 2022
5
Bonsoir@ galodarsac: Une très belle nouvelle qui nous transporte à l'aube du débarquement. Tout au long du récit, la description imagée de la vie à la campagne française et puis la menace ressentie par Jean, émanant de la bête prête à bondir et qui représente l'occupant est quelque chose de subtil. Nul besoin pour un homme d'appartenir à la génération ou à la dimension spatio-temporelle de l'événement pour ressentir et déplorer les horreurs du massacre perpétré alors et les atrocités que vécurent les citoyens. Bravo LGD pour cette belle lecture et ce style attrayant et accrocheur.
Publié le 01 Novembre 2022

@Zoé Florent Merci beaucoup pour ces élogieuses étoiles, je suis heureux que ce récit, à la fois tranche de vie et témoignage, vous ait touché. C'est précisément pour ne pas plonger dans l'indicible horreur de l'événement que j'ai choisi de le raconter "par la bande", en quelque sorte, de manière onirique et allégorique. Merci pour vos compliments qui me vont droit au cœur.
Bien à vous
-LGA

Publié le 27 Février 2022

@Ernesto Férié Merci beaucoup Ernesto pour ce commentaire étoilé. L'aspect poétique que vous avez ressenti me touche énormément, la poésie étant l'art où je me donne le plus (la prose me permet de m'exprimer différemment, sur des sujets se prêtant peu ou pas à la versification). Vous avez également ressenti la progression "du raisin à l'ivresse" (très belle formule) que j'ai voulu donner au récit, ne dévoilant pas de suite de quoi il s'agit pour laisser le lecteur le deviner peu à peu. Merci pour vos appréciations.
Bien à vous
-LGA

Publié le 12 Octobre 2021

@Cristina Leg Merci Cristina pour cette notation et ce commentaire. Le rêve est parfois plus puissant que le réalité, en cela qu'il n'est jamais galvaudé. Et il est aussi plus pudique, car il montre la gravité sans la précision cruelle à laquelle serait astreint, a contrario, un historien. C'est ce que j'ai voulu montrer et vous l'avez saisi.
Au plaisir de vous relire. Bien à vous
-LGA

Publié le 04 Mai 2021
5
J'ai été conquise par cette histoire racontée avec beaucoup de subtilité. J'ai été touchée par votre écriture, les descriptions détaillées des scènes de vie, mais aussi des sentiments que traverse votre personnage. Ce mélange entre la fiction et la réalité, qui nous remémore un tragique événement historique. J'ai vraiment apprécié. Tout y est, ne changez rien ! Un immense bravo :-) Bien amicalement. Cristina
Publié le 04 Mai 2021

@galodarsac
Ma motivation, était de vous lire, et donc je n'ai pas lu le synopsis. qui est explicite par ses deux premiers mots. si je l'avais lu, peut être que...
Mais vous connaissez la chanson, "avec des si... etc...
bonne continuation.
FF

Publié le 01 Mai 2021

@Fernand Fallou Merci cher Fernand pour ce commentaire qui me va droit au cœur. Votre témoignage est précieux, et à vrai dire je pressentais qu'un jour je lirais cela. C'est d'ailleurs la raison, comme mentionné, de la "note de l'auteur" à la fin.
En fait, lorsque j'ai écrit ce récit, je me suis efforcé d'entretenir un certain suspens (même si ce n'est pas l'objet), avec dans l'idée de faire progresser le lecteur par de petits détails (la région, puis la rivière qui arrose le village, puis l'allusion aux événements de la veille), afin que lorsque survient le bond final de la bête, il sache de quoi il retourne. Et je gage que, pour les natifs de l'endroit comme moi, l'objectif est atteint car c'est pour nous une évidence. J'ai péché par orgueil, d'une certaine manière, en imaginant qu'il en serait de même pour tous, mais mes premiers relecteurs m'ont montré qu'il n'en est rien. Comme l'ouvrage était terminé à quelques détails près, plutôt que tout découdre j'ai préféré ajouter cette note explicative.
Peut-être effectivement devrais-je reprendre certaines parties, en tenant compte du côté non averti de bien des lecteurs. D'un autre côté, je ne voudrais pas casser non plus cette progression dont je parlais au début, et à laquelle je tiens. Véritable casse-tête ! J'y reviendrai sans doute à tête reposée, étant pour le moment sur la rédaction d'autres œuvres qui attendent depuis des lustres dans leurs cartons (j'ai cru comprendre que c'est un peu votre cas aussi, donc vous savez ce que c'est :)
Et pour finir, mon ami Fernand (ne vous privez pas de cette familiarité !) j'ai usé du "nous" majestatif dans la note finale non pas par mégalomanie ni schizophrénie (quoique...), mais parce que je voulais lui conférer une certaine solemnité. J'use de ce procédé lorsque le sujet l'exige, ou tout simplement quand j'estime devoir parler en tant qu'auteur et non simplement en tant que moi-même. Mais rassurez-vous, dans ma tête nous ne sommes qu'un seul ! :)
Avec tous mes remerciements
-LGA

Publié le 30 Avril 2021
5
@galodarsac Cher Léon Galo d'Arsac J'ai lu deux fois ce texte. La première fois, bien que fort bien écrit, à la façon du 19ème disent les érudits de Mbs. Je ne suis pas assez fort pour confirmer. J'arrive à la fin, un peu plate, mais je lis quand même " Les notes de l'auteur ". Et là, le texte tout à coup, éclate dans ma tête. Les mots, "Sublime" ! "Magnifique" ! "Formidable" ! tournoient dans mon cerveau, accompagnés d'une petite larme solitaire au coin de l'œil, comme une petite midinette de banlieue. Bravo mon ami Léon. J'espère que vous me pardonnerez cette familiarité. Alors sachant de quoi, il s'agit, j'ai relu ce texte, avec une autre attention, un autre plaisir, malgré le sujet. Et là, je m'aperçois, que si mon intérêt avait été plus grand, il y a des détails qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille. J'ai envie de me lever, d'applaudir et de crier BRAVO ! =-=-=-=-=- Bien sûr, chaque lecteur à sa façon de réagir face aux évènements émotionnels qu'il rencontre. Je ne veux pas jouer le professeur, et de toute façon, je ne suis pas de taille, mais je suis sûr qu'il faut relever légèrement l'intérêt de la première lecture. Soit en travaillant sur le voyage ou le rêve de Jean, soit en donnant un détail plus flagrant dès le début… Bref ! Il y a peut-être une autre façon de présenter les choses. En tous cas, je vous dis Bravo pour ce texte extraordinaire. =-=-=-=-=- Si vous avez un instant j'aimerais savoir pourquoi la note d'auteur est à la première personne du pluriel. A moins que Léon, Garo, d'Arsac, vous soyez trois, tel que s'est signé. FF
Publié le 30 Avril 2021

Puissions-nous surtout ne pas la perdre !

Publié le 28 Avril 2021

Une manière subtile de nous redonner la mémoire.

Publié le 28 Avril 2021
5
Avec les étoiles !!
Publié le 15 Avril 2021

@Stéphanie Lesieur Merci Stéphanie, je suis très flatté de vous avoir évoqué Maupassant, auteur que j'aime beaucoup. Le rêve est souvent source d'inspiration en ce qui me concerne, car les barrières y sautent naturellement et les histoires y sont débridées.
Bien à vous
-LGA

Publié le 14 Avril 2021

@galodarsac Une nouvelle que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire. Très bien écrite, dans un style qui m’a rappelé celui de Maupassant, sur une thématique bien terrible de notre Histoire. Je trouve le procédé d’écriture, qui contourne le récit historique par les péripéties d’un personnage ordinaire, très bien trouvé. Et la part onirique dit tout de l’horreur, en y ajoutant une touche fantastique et poétique. Bravo pour ce récit !!

Publié le 14 Avril 2021

@lamish Merci à vous Michèle pour cette pluie d'étoiles ! Votre réflexion sur ces hasards qui sauvent ou tuent est parfaitement juste, au départ je pensais d'ailleurs à la fin inverse, et puis mon incorrigible optimisme m'a fait opter pou celle-là. Et cette histoire (imaginée sur place) me tenait à cœur, étant moi-même natif de cette belle région, et même de la ville où les assassins ont planifié leur sinistre besogne...
Je mettrai bientôt en ligne une prochaine nouvelle, d'un tout autre genre, mais chut !
Bien à vous
-LGA

Publié le 13 Avril 2021

Merci beaucoup @Sylvie Petitmarie, votre commentaire me touche, en fait je me suis remis à écrire sérieusement il y a un an ou deux, mais quelques uns de mes poèmes ont vingt-cinq ans d'âge... et n'en sont que meilleurs, comme le bon vin ;)
Par contre mes nouvelles sont le fruit de mon âge mûr, je n'étais sans doute pas prêt auparavant... ou peut-être simplement trop flemmard !
Bien à vous
-LGA

Publié le 13 Avril 2021
5
@Galodarsac,quel beau texte ,quelle pudeur pour raconter des événements si cruels.Quel dommage que vous n'ayez pas repris la plume bien avant vos presque "dix lustres"!!!
Publié le 13 Avril 2021

@Bruno Guennec, merci pour toutes vos remarques, et votre notation. Le songe tient effectivement une grande place dans ce récit, comme dans d'autres que je publierai bientôt, parce que certaines choses trop horriblement réelles gagnent, à mon sens, à être sublimées par le rêve sous la plume de l'artiste (contrairement, bien entendu, à celle de l'historien).
Concernant la forme, vous me dites (et je vous en remercie car cela me va droit au cœur), que j'écris comme au 19ème siècle. Pour ma part, je considère notre langue comme un joyau que l'on doit mettre en valeur dans les écrins que sont nos œuvres. Le sujet, certes, s'y prête avec plus ou moins de bonheur, mais je suis convaincu qu'il y a toujours moyen de s'y adapter. Vous aurez probablement remarqué le contraste des styles entre le récit narré et et les dialogues des personnages: je vois cela comme un apport de la forme sur le fond - mais ce n'est bien sûr que mon point de vue.
Lire ce style chez les contemporains vous semble étrange, soit, mais rassurez-vous je ne suis pas contemporain: je navigue du moyen-âge au 19ème, je ressusciterai la ballade, le chant royal et le rondeau :) !
Bon plus sérieusement, vous ne m'avez nullement blessé, au contraire. Et j'écris comme Galo d'Arsac car Galo d'Arsac ne sait pas écrire autrement ! Mais j'entends votre remarque et je la garde dans un coin de l'esprit.
J'irai très bientôt découvrir votre "passeur", et ne manquerai pas de le commenter.
Bien à vous
-LGA

Publié le 12 Avril 2021

Merci beaucoup @FANNY DUMOND, je suis très flatté de ce que vous ressentiez sous ma plume l'influence des écrivains du passé, que je revendique totalement. Bien à vous
- LGA

Publié le 12 Avril 2021
5
Bonsoir@Galodarsac j'ai beaucoup aimé votre contribution à la sauvegarde de la mémoire de ce drame que je ne peux qualifier. Un moment de l'Histoire qui vous tenait à cœur de restituer dans la précision des détails (les cinq sens de la vie y sont) grâce à votre écriture que j'apprécie, car je suis lectrice de ces écrivains des siècles précédents le nôtre ! J'ai remarqué, en contraste, la douceur de votre plume pour finalement évoquer la folie meurtrière de la bête immonde que Jean pressent. C'est difficile à expliquer ! Je vous remercie pour cette belle lecture. Cordialement. Fanny
Publié le 12 Avril 2021