Zoé Florent

Bonjour @Phillechat 3. Votre intervention (aussi brève que juste, citée par Alban Paulh hier) sur une récente tribune m'a interpellée et permis de réaliser qu'en juin, je n'avais pas pu étoiler mon commentaire depuis mon cellulaire et oublié de le faire plus tard... Voilà qui est réparé ;-)... Bonne journée ! Michèle

@Philippe Clausels Beau voyage que tu nous offres encore, cher Philippe. En te lisant, j'ai eu une pensée pour feu mon ami Gérard Bossy. Un homme éternellement amoureux des femmes et rêveur ; un homme qui avait beaucoup voyagé et vécu une vie très riche, comme toi. Il avait fait sien ton manifeste : "Que la haine pourrisse ! Que l'amour triomphe !"... est parti serein et vit toujours dans mon coeur, dans celui de ses proches, comme ton fils vivra éternellement dans le tien. /// Je suis heureuse que tu aies retrouvé ta plume et une muse qui t'incite à aller plus loin encore dans l'exploration de ce qui fait le sel de la vie. /// Mille mercis pour tes mots exquis, bises et bonne soirée ! Michèle

Bonsoir, @Bereline Horn. J'ai fini de lire votre roman hier dans la nuit, et c'est pourtant encore sous le coup de l’émotion que je rédige mon commentaire ce soir. /// Des écrits traitant de l'anorexie (un si joli mot pour un si grand drame, vous avez raison ;-)), j'en ai lu plusieurs, mais toujours en respectant une distance imposée par l’auteur, lorsque ce dernier s’exprimait à la place du malade. Or, là, plus de distance. Immersion immédiate, complète. Pas de non-dits ni de faux-semblants ; de la pudeur, pourtant. /// Vous réussissez à exprimer toute l'ambiguïté de cette maladie qui fait sentir vivant et qui cependant tue. Cette maladie qui est soi, en soi, que l’on aime alors qu’elle nous détruit. Vous nous faites toucher du doigt que seuls l'hôpital, ses thérapeutes (aussi compétents qu’attachants dans votre récit), peuvent casser ce mécanisme morbide et mettre à l'abri de l'ennemi que l'on est devenu pour son propre corps, son propre psychisme. /// Un témoignage spontané, sans excès mélodramatiques. Une plume incisive qui délivre le mot juste, nous fait vivre le combat de Séverine contre elle-même en prise directe. /// Merci pour ce partage émouvant, percutant. Amicalement, Michèle

Bonjour @L.B. Tentez, vous avez raison. Je donne le coup d'envoi, alors ?/// J'ai déjà lu ce roman court, mais l'ai redécouvert, enrichi de ses nombreux peaufinages, avec un plaisir mêlé de jubilation, de sidération, tant il m'a bousculée. Ce roman fourmille de fulgurances ("d'être obligé de vivre comme un rat pour faire la différence" ; parlant des gouttelettes de pluie : "danseuses tombant de haut, moribondes, désarticulées"...), d'introspections poussées à l'extrême. Une incroyable force s'en dégage... /// "C'est, avez-vous confié, un texte éprouvant, prégnant, physiquement difficile à écrire, j'ai bien cru qu'il allait me tuer." Je veux bien croire que ces mots de vous ne soient pas exagérés, car votre immersion totale est palpable à chaque phrase ; elle propulse le lecteur dans la peau des protagonistes sans préliminaires, le chamboule... Une prise de risques qui vous fait flirter avec le grand art ! /// Merci pour ce nouveau partage que je recommande chaleureusement. Et puis rêvons un peu ;-) : je lui souhaite de nombreux lecteurs et une reconnaissance plus que méritée à mes yeux. Amicalement, Michèle

Bonjour @Clarisse Balsamo. Aussi passionnante que charmante, votre enquête embarquée. On y retrouve bonne éducation, rapports respectueux, subtilités dans les jeux de séduction... cocktail équilibré qui fait de ce récit une bulle dépaysante, agréable. /// Votre plume, dans la lignée de celle de Maurice Leblanc, brosse ce petit monde et ses péripéties avec élégance... C'est un bel hommage que vous lui rendez. /// Merci pour ce partage à la douce fraîcheur nostalgique et bonne journée ! Michèle