Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
Khalil Gibran

"Fais donc en sorte de rester un être humain. C'est ça l'essentiel, être humain. Et ça, ça veut dire être solide, clair et calme, oui calme, envers et contre tout, car gémir est l'affaire des faibles."
Rosa Luxemburg

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, j'ai ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Mon nom de plume, Zoé Florent, a pris le relais du précédent, Lamish, en 2022.
Dans un genre réaliste, intimiste, j'ai écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...
Bonne lecture,
Michèle

Zoé Florent a noté ces livres

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@Fernand Fallou Première fois que je ne (sou)ris pas à te lire... À ma décharge, une enfance à anticiper chaque pet pour le libérer dehors ou aux toilettes, ça conditionne ;-)... Du coup, hermétique, je passe à côté de toute blague PPC (pet pipi caca) ! Cependant, j'ai encore une fois apprécié ce style singulier qui mêle questionnements et réponses faisant le grand-écart entre considérations enfantines et circonlocutions adultes... Ta signature, et il se trouve qu'elle me plaît. /// Merci pour ce nouveau partage, bises et bonne journée ! Michèle
Publié le 02 Octobre 2023
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Bonjour, @Hélène LAHILLE. Je finis à l'instant votre recueil de nouvelles, qui témoigne d'une belle imagination. Votre plume douce, féminine, la fluidité de votre style, valorisent chacune de ces histoires déclinées dans des genres variés... Seul petit bémol à mes yeux : le twist final de "L'effet miroir" que j'ai trouvé peu crédible. Un détail, car j'ai vraiment beaucoup apprécié l'ensemble et toutes les nuances que vous avez su lui donner, avec un gros coup de cœur pour "Au clair de lune". /// Concernant le problème soulevé de la mise en page, il est vrai que votre fichier serait plus agréable à lire en ne doublant pas les pages. Sur écran d'ordinateur, cela passe, mais j'imagine que sur cellulaire, la lecture doit être laborieuse ;-). /// Merci pour ce partage classique dans la forme mais très original de par la façon dont les sujets sont traités. Bonne fin de journée. Amicalement, Michèle
Publié le 29 Septembre 2023
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@Alhéna Skat Bonjour, chère Alhéna. Quelle belle idée de ressusciter cette histoire et comme vous avez eu raison de préciser qu'elle est inspirée de faits réels. Sans cela, elle se lirait comme un de ces nombreux contes, qui mettaient en jeu bons et méchants, nous émouvaient enfant ; sans cela, elle perdrait son actuel côté percutant. /// Votre plume nous immerge avec brio dans une époque pas si lointaine où la vie des êtres de petite condition, vivant sous le joug de quelque seigneurie despote, était totalement inhumaine. Heureusement pour eux, tels André et l’Abbé, il y a eu de tout temps des Hommes d’exception, bons et valeureux, pour se battre et infléchir le cours de destinées tragiques. /// Je ne sais pas quelle est la part romancée de ce récit. L’histoire de Mamaté et d’Iris, originale, touchante, paraît assez incroyable. Quant à la comtesse, j’espère que son portrait a subi les déformations d’un bouche à oreille de nombreuses générations, tant elle est abjecte. /// Quoi qu’il en soit, cette histoire m’a hameçonnée, et j’ai vraiment hâte de lire la suite. Ne nous faites pas trop languir ;-)… Merci à vous, à Jan aussi, bien sûr. Bises à vous deux et bonne journée, Michèle
Publié le 27 Septembre 2023
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Bonjour, @Antony Erb. J'ai terminé votre saga hier, ai pris le temps de l'assimiler en détail avant de la commenter. /// Ma première impression concernant le fond tient de l'abasourdissement. La profusion d'hommes autoritaires, souvent alcooliques, démissionnaires, violents, parfois coureurs, la profusion de femmes soumises, peu aimantes, utilisant leur progéniture en guise de défouloir, quand elles ne cherchent pas à lui faire supporter le poids de leurs propres échecs (comme Palmova), m'ont étourdie, telle une funeste ritournelle. /// Je me suis souvent dit que Palmova aurait dû faire usage de son caractère trempé contre son père, que cela aurait certainement changé le destin de cette famille spécialisée dans le laminage d’innocents. /// Abus de la fortune de Marthe, profit de ses biens et de ceux de Palmova après leur décès, m’ont rendu ce monde étriqué encore moins sympathique. Absence d'affect et égocentrisme aussi. Deux états qui phagocytent réflexions comme remises en question, qui tuent tout espoir de prise en main d'une vie tracée, tout espoir de contrarier une forme de répétition fatale. /// Al, son observation de familles différentes de la sienne, ses rencontres enrichissantes, qui enfin opèrent un déverrouillage de son esprit, démontrent pourtant que le combat contre cette part de gènes évoquée dans votre titre n’est jamais perdu d’avance. C’est avec soulagement que j’ai accueilli son évolution, avec l’impression de m’être enfin extraite avec lui de ce cloaque. J’aurais apprécié que vous jouiez un peu les prolongations, d’ailleurs ;-). /// Concernant la forme, j’ai trouvé les deux premières parties un peu trop longues et fournies. Il manque un protagoniste principal qui faciliterait l’identification de personnages secondaires. Dès que Brava entre en scène, cette difficulté disparaît. Il en va de même lorsque Troh ou Al prennent la relève. Puisque je l’évoque, petit aparté pour dire que Brava m’a interpellée par son courage, sa capacité à infléchir son destin et celui de ses proches. /// Sinon, le point de vue distancé, le style narratif, ne m’ont pas enthousiasmée, je l’avoue, mais la maîtrise et la richesse de votre plume ont joué un agréable rôle compensateur par lequel je me suis laissé porter. /// Il me reste à vous remercier pour ce partage singulier, consistant, et vous souhaiter une bonne fin de journée. Amicalement, Michèle
Publié le 26 Septembre 2023
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Bonjour @antarabdelaziz38. Une véritable friandise, votre nouvelle ; très nourrissante de surcroît. /// L'histoire de l'amiral ne manque pas de force, de piquant. Quant à la profusion de mots à racine étymologique arabe, elle m'a bluffée. /// Vous lire m'a d'ailleurs rappelé une anecdote aussi véridique que cocasse : en voyage dans quelque contrée reculée du Maroc avec des amis, l'un d'eux s'est proposé de soigner un autochtone souffrant d'un vilain panaris. Voulant mettre le patient en confiance, nous lui répétions à l'envi que l'ami en question était médecin... sans que nous vienne à l'esprit le mot toubib :-). /// Ayant vécu en Espagne, j'ai également pu juger de la forte influence de la langue arabe sur le castillan. J'aime cette idée que le langage puisse progressivement rapprocher les êtres à leur insu... /// Merci pour le partage de cet habile exercice de style et bonne journée. Amicalement, Michèle
Publié le 22 Septembre 2023

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