Journal d'une disparition

34 pages de - Laurent Moussard -
Journal d'une disparition - Laurent Moussard -
Synopsis

Au sortir de la chambre 33, tes bras de roseaux se jettent dans nos bras. Soudain, ton barrage de pudeur explose. Tes larmes éperdues se mêlent aux nôtres dans une effusion de regards affolés, de brûlures, de griffures salées.
Les secondes nous sont comptées. Et elles sont sans pitié.

Publié le 23 Février 2025

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9 commentaires , 6 notes
3
Deux récits pour raconter une seule journée. Ou plutôt un seul récit à deux voix pour parler d’un même malheur et tenter d’en extraire l’indicible, l’intime. D’un côté la douleur d’un père, de l’autre le ressenti d’une fille ! C’est bouleversant et cette parole de vérité à l’épreuve de la maladie nous percute et nous hante longtemps encore après sa lecture.
Publié le 15 Mars 2025

@bichetdenis001

Euh... Quel Dieu Denis ?

Bien à toi !

Publié le 06 Mars 2025
3
C'est vraiment tres dur… Je sais pourtant que ça existe, un drame insoutenable. "je ne veux pas de ce Dieu qui fait souffrir les enfants" disait Camus.
Publié le 05 Mars 2025

J'espère qu'on aura la chance de lire d'autres de ces écrits et qu'ils seront bientôt encore plus sublimés par son éclatante jeunesse que par ses souffrances. Tu dois vraiment être fier, elle a (déjà) beaucoup de talent. Belle journée à toi Laurent !

Publié le 25 Février 2025

@Vanessa Michel
Très touché par ton commentaire, chère Vanessa ! Non pas en référence à la sentimentalité douloureuse, presque extravagante de ces deux textes, mais rapport aux souvenirs de ce que nous avons vécu tous quatre en vase clos, Nina, son frère, sa mère et moi, durant neuf interminables mois ! Nina se trouve justement en ces jours en retraite d'écriture. C'est la première fois que l'un de ses textes apparaît sur ce site ! Je pense que tes belles pensées lui feront très plaisir !
Bien à toi !

Publié le 25 Février 2025
3
Cher Laurent, et dire que je t'avais écrit qu'on ne sortait pas indemne de la lecture de "ton" Puech de Cougouille !... C'est vraiment rare de pouvoir se relier à un écrivain d'aussi différentes manières... Trouver les mots après autant d'intensités, magistralement transmises sous toutes leurs coutures de douleurs, de rages et d'incompréhensions... est compliqué. J'ai presque peur que ça soit comme "inconvenant". Mais je tiens à te dire à quel point, déchirant et merveilleusement beau à la fois, tu livres ici un cri d'amour comme j'ai rarement eu l'occasion d'en lire - en faisant toutefois quelques pauses quand trop de larmes me cachaient l'écran. J'ai été aspirée par l'écriture et la violence d'émotions de ton journal et j'ai retrouvé dans son miroir, celui de Nina, encore tellement de tendresse, de justesse, de délicatesses et de vérités. L'association des deux, qui s'électrisent ainsi et se renforcent, demeure bien au-delà des mots comme des sentiments. Un grand merci Laurent. Bien à toi.
Publié le 24 Février 2025

@Pierre Sans Berro
J'adore faire pleurer les petites fauvettes effarouchées, qui plus est lorsqu'elles sont guitaristes ! Bon, là, pour le coup ce journal n'était pas du flan. C'est du vécu assez âpre que je ne souhaite pas aux pires concierges ! Bien à toi, Pietro Tenerezza !

Publié le 23 Février 2025

@Corine Messonique
Un grand merci, chère Corinne pour ton nouveau passage ! Comme tu peux le voir sur ce second texte lu par tes soins, mes émotions et mes rires changent au rythme des saisons. Nul ne saurait se tenir en génuflexion durant sa vie entière face ces millions de drames humains, nos rotules et nos coeurs casseraient comme du verre. De fait, je m'aventure, me perds, me retrouve, me surprends, m'égare. C'est ainsi que j'aime écrire. Bien à toi !

Publié le 23 Février 2025

@Zoé Florent
Merci Zoé, fille de la Grande Arche !
Je ne vais pas m'étendre, car tu connais l'histoire ! Mais sans doute, n'avais-tu jamais lu la version de Nina !
Bien à toi !

Publié le 23 Février 2025
3
Ah c'est malin! Et maintenant je fais quoi avec mon mouchoir tout rouillé ! La prochaine fois t'as intérêt à me faire marrer sinon je monte une cabale contre toi!
Publié le 23 Février 2025

J'ai parcouru "Puech de Cougouille".

Publié le 23 Février 2025
3
Le lien entre écriture et émotion est d’une si grande évidence ici. C’est très très beau. Merci pour ce partage.
Publié le 23 Février 2025
3
@- Laurent Moussard - Je suppose que tu as dû retravailler et peaufiner ce témoignage bien après les tristes événements qu'il relate. Je me demande même si je n'ai pas lu un version plus épurée, il y a... Mais j'ai lu tant des écrits de l'auteur prolifique que tu es ! Quant au fond, Nina, la douleur parentale, le contexte... difficile de mettre des mots dessus, encore plus quand on est né sous le signe "éponge", aussi m'en remets-je à Euripide : "Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence". Merci et bonne soirée ! Michèle
Publié le 23 Février 2025

@Catarina Viti

Un grand merci pour ton passage, chère Catarina Viti ! En effet, chacun porte son lot et se démène comme il peut, avec plus ou moins d'élégance ou de grâce ! Tu en sais quelque chose ! Et moi aussi, comme j'ai pu te voir vivre ton altruisme la tête haute !
Si tu en as le temps ou l'occasion, le "Puech de Cougouille" est nettement plus rock and roll et plus festif !
Bien à toi !

Publié le 23 Février 2025

C'est con, mais le vrai malheur est notre meilleure Muse. L'autre est notre soif de lui tordre le cou. Ailleurs, nulle beauté.

Publié le 23 Février 2025