Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
(Khalil Gibran)

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, Michèle, alias Zoé Florent (ex-pseudo d'auteur Lamish) a ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Après dix années passées en Espagne, elle s’est installée en Haute-Savoie.
Dans un genre réaliste, le plus souvent intimiste, elle a écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...

Zoé Florent a noté ces livres

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@Fernand Fallou "L'accabadora"... Sais-tu que Michela Murgia a écrit un roman portant le même titre ? Je ne l'ai pas lu, mais son résumé précise : "L'accabadora, mot qui tient son origine de l’espagnol acabar, est celle qui finit, et, comme on le lit sur la couverture de l’édition italienne, « aux yeux de la communauté son geste n’est pas celui d’une meurtrière, mais celui d’une femme affectueuse et compatissante qui aide le destin à s’accomplir. Parce qu’elle est la dernière mère. » /// Toi, tu exploites le sujet autrement, tu vas loin, tu dérapes, et ce qui ne passerait pas sous une autre plume, eh bien force est de constater qu'une fois de plus, ça passe comme une lettre à la Poste sous la tienne ;-) /// Merci pour cette petite dernière et à bientôt de te lire, à l'occasion de votre prochain défi de Noël, avec Parthemise33. Bises et bon week-end, Michèle
Publié le 22 Octobre 2022
3
@Camille Descimes Beaucoup d'émotion à vous lire, Camille. Cette suite m'a permis de mieux appréhender ce désir qui vous a animé, lors de l'écriture de ces deux romans, de créer un contraste entre le début et la fin, car la profondeur de votre récit va crescendo au point de malmener esprit, cœur et tripes. /// J’aurais tant à écrire… et sur les dinosaures despotes, et sur les gros lourdingues qui se protègent derrière un bouclier de vulgarité, et sur un système hospitalier à bout de souffle, et sur l’abnégation de certains et l’humanité dont ils font preuve sans compter… les relations familiales, l'amour, le suicide... Tant à écrire pour vous signifier à quel point j’ai été en prise direct avec votre monde. Je ne peux détailler chacune de mes impressions tant elles ont fourmillé, m’ont bousculée, fait rire, sourire et pleurer. /// Vous dites vous être inspirée de situations vécues, et j’en déduis que vos personnages sont inspirés de personnes que vous avez connues. Le cas échéant, et dès que vous en aurez l’occasion, faites-leur « un fuerte abrazo » de la part d’une de vos lectrices, car ils ont le pouvoir de réconcilier avec l’humanité… Avec un petit rab pour Sylvain qui m’a éclatée, of course ;-). /// J’ai également apprécié le chapitre 32 au-delà de ce que vous pouvez imaginer ; tel quel, il ferait une excellente tribune, ici-même. /// En montagnarde d’origine, et pour avoir goûté et goûter encore aux merveilleuses sensations qu’elle procure, j’ai crapahuté en compagnie de vos personnages avec plaisir aussi. /// Pour conclure, je suis sûre et désolée de ne pas parvenir à exprimer avec justesse à quel point « Primum non nocere » m’a touchée. /// Mille mercis pour ce partage et bonne soirée. Amicalement, Michèle
Publié le 20 Octobre 2022
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@Karim Bk J'ai aimé vos fulgurances ; beaucoup et tout simplement... Merci !
Publié le 18 Octobre 2022
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Bonjour @Camille Descimes. J’ai lu, dans une de vos réponses, que vous aviez souhaité créer un fossé entre le début et la fin de votre roman… Effet réussi, car le premier chapitre a failli me faire fuir, je l’avoue :-). Dès les suivants, j’ai pourtant été alpaguée et progressivement très touchée par vos différents protagonistes et leurs récits de vie… comme quoi on ne vantera jamais assez le fait de lire intégralement une œuvre avant de la commenter ;-). /// En deux mots, les raisons de mon léger blocage (indépendamment d’une précipitation, une déferlante qui vous font flirter avec quelques clichés) : mon portrait des mauvais amants est plus nuancé ; un peu plus encore quand une femme, qui se découvre clitoridienne à trente ans, voudrait que son partenaire connaisse mieux son corps qu’elle, tandis que le pauvre bougre a le plus souvent la tête bourré de modes d’emploi pour bourrin, de théories aberrantes, essentiellement issues de la pornographie ; une culture que vous pastichez avec brio, d’ailleurs. En bref : ils sont surtout paumés :-) ! /// Ensuite, vous évoquez le viol, les rapports non consentis, et vous le faites bien, ce qui n’est pas une mince affaire ; sans ignorer le fastidieux travail qu’il convient de faire sur soi pour dépasser la honte, la souffrance, reprendre confiance en son alter ego (celui qui n’a pas à payer les dérapages d’un autre), créer des conditions optimales pour s’ouvrir à l’amour, à la vie… Ce passage m’a beaucoup parlé, pour les raisons que vous imaginerez avec facilité. /// Puis suivent les belles rencontres, les passions communes, le plaisir partagé… sans oublier l’humour… Indispensable humour que vous pratiquez si bien, aidée par des références désopilantes qui, même si je les connais par cœur, m’ont encore fait rire :-) ! /// La mort n’est pas ignorée non plus ; on n’est pas au pays Oui-Oui. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, si ce n’est que la faucheuse, lorsqu’elle cueille dans la pratique d’une passion, comme dans votre récente contribution, paraît un peu moins injuste, dans son timing… /// Pour conclure, reste à évoquer votre plume, et là, rien à redire. Vous êtes douée, vous mettez du cœur au ventre, vous avez une patte, c’est clair ; celle que vous valent votre sincérité, votre enthousiasme ; votre culture aussi. La résultante est fluide, alerte, ne produit aucun temps mort et embarque le lecteur avec virtuosité… En bref, une réussite totale, à part ce premier chapitre que je verrais disparaître volontiers ;-). Merci pour ce partage qui m’a fait passer par les sentiments les plus divers ; qui me laissera une empreinte durable, à n’en point douter… Amicalement, Michèle
Publié le 18 Octobre 2022
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Bonjour @PIERRE GUINI. J'ai dû attendre pour commenter votre roman terminé hier soir ; ayant perdu mon père en février dernier, il m'a un peu plus chamboulée qu’il ne l’aurait fait, en d’autres circonstances... /// Le sujet, la façon dont vous le traitez, l’originalité du style, m'ont évoqué "Allotropismes", de David Naim (roman que j’ai beaucoup aimé, lu ici en début d’année). /// À la lecture des premiers chapitres, j’avoue avoir regretté votre parcimonie en matière de ponctuation, car elle a retardé mon immersion ; mais une fois l’exercice imposé assimilé, si j’ose m’exprimer ainsi, cela ne m’a plus gênée. /// J’ai trouvé votre roman d’autant plus touchant qu’il fourmille de sentiments à peine suggérés. La relation entre Shan et Piel, faite de compréhension mutuelle, de complicité, d’expression sensuelle des sens, m’a particulièrement plu. Sinon, plus généralement, sobriété, délicatesse et pudeur omniprésentes révèlent par petites touches habiles la complexité des relations filiales. J’ai apprécié la justesse, la sincérité de votre ton. La fouille des personnages  juste ce qu’il faut pour laisser une marge d’interprétation au lecteur  Les petites touches d’humour aussi… En conclusion, vous avez bien fait de suivre le conseil d’Éric Fottorino et de rester vous-même ;-). Il fallait cela pour exploiter avec brio un sujet presque banal, par la force des choses de nos vies… /// Merci pour ce partage et félicitations pour votre nomination. Amicalement, Michèle
Publié le 10 Octobre 2022

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