Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
(Khalil Gibran)

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, Michèle, alias Zoé Florent (ex-pseudo d'auteur Lamish) a ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Après dix années passées en Espagne, elle s’est installée en Haute-Savoie.
Dans un genre réaliste, le plus souvent intimiste, elle a écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...

Zoé Florent a noté ces livres

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@Sossé OUMEDIAN Interpellée par « l’attroupement » (c’est de l’humour) et les pluies d’étoiles, je les ai suivis, vous ai lue… et n’ai pas été déçue… Vous êtes douée, Sossé. /// Phrases courtes, richesse du verbe, rythme, rendent votre style alerte, font qu’il est difficile de lâcher votre récit /// J’ai aimé retrouver l’ambiance de ces romans d’aventure sur fond historique que je dévorais, enfant ; qui me faisaient élucubrer des rêves éveillés et des promesses de fidélité à de nobles valeurs. Je crois même avoir sauvé la reine de l’échafaud à mon tour :-) ! /// De belles fulgurances, comme le souligne Lucas, donc rien à redire, si ce n’est, effectivement, la longueur (d’accord avec Philippe) et la fin de l’hypnose (qui m’a fait me demander où dormait la femme de Tison pour ne pas se réveiller). Attention également de ne pas trop user de l’anaphore… Dans une nouvelle, ça passe, mais vous êtes juste à la limite de l’excès ;-). /// Merci pour ce très bon moment passé en votre compagnie et bonne soirée, Michèle
Publié le 06 Octobre 2022
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Bonjour @Annie Pic. Je viens de terminer votre dystopie et me dis encore, comme chaque fois que je vous lis : quelle imagination ! Une fois les nombreux personnages situés, elle m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière ligne. /// Rebondissements multiples, scénario fouillé, complexe, conséquences dramatiques de relations passionnelles contrariées, idéaux, course au pouvoir, tous les ingrédients sont réunis pour en faire une histoire aussi passionnante que crédible… Malheureusement, ai-je envie de conclure, puisqu’elle ne nourrit pas l’espoir de voir évoluer l’humain, même sous la menace de son extinction… Il y aura donc toujours des gens obsédés par le pouvoir et des foules perdues prêtes à se comporter en bon mouton de Panurge, pourvu que le discours soit rassurant, lobotomisant… Totalement désespérant, non ? Dites, vous me faites un happy-end, la prochaine fois, Annie ;-) ? /// Pour ce qui est de la plume et du style, concision, richesse et précision du vocabulaire rendent la lecture toujours aussi agréable. J’apprécie pour ma part que vous ne noyiez pas vos lecteurs sous une foule de descriptions, cela permettant de faire travailler l’imagination... /// Merci pour ce partage au petit cœur mérité et bon retour parmi nous (à retardement... apologies ;-)). Amitiés, Michèle
Publié le 26 Septembre 2022
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@Pierre Manzon Jolyon Un véritable plaisir de retrouver votre plume, Pierre ; une plume enthousiaste et alerte, quel que soit le sujet abordé. Vous avez l'art de vous glisser dans la peau de vos personnages, qu'ils soient bobos, dépressifs, jeunes ou âgés... Vos mots sonnent juste. Inutile de baisser ou d'augmenter le son. Il me semble qu'il faut de la générosité et de l'empathie pour parvenir à ce résultat, aussi jeune ;-)... /// Hameçonnée, j'espère pouvoir lire la suite au plus vite, d'autant plus que l'arrêt sur image promet quelque événement inattendu... /// Merci pour le partage. Amicalement, Michèle
Publié le 25 Septembre 2022
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@Parthemise33 De retour, ma connexion internet me permet enfin d'accueillir Evangeline, Apollonia et leurs aventures... Sans oublier ce brave constable Connor de Bercaws que vos héroïnes font tourner en bourrique tout en l’aiguillant avec brio… /// J'ai retrouvé avec plaisir une nouvelle histoire rocambolesque, sortie de votre imagination prolifique ; une histoire qui se déroule toujours dans ce lieu, que dis-je, ce monde à part qu'est le domaine des Aubépines. Et quel plaisir de renouer avec ce ton « so british » ! Celui qui veut que les « gentils » ne sont ni parfaits ni gnangnans, tant ils ont du caractère, sont malins et pratiquent un humour décapant ; que les « méchants » finissent presque par se muer en victimes, tant ils se retrouvent débordés par des situations qu’ils ont certes provoquées, mais qui leur échappent au fur et à mesure que se succèdent les rebondissements de vos scénarios. En bref, vous l’aurez compris : un vrai plaisir de lecture, sourire aux lèvres… /// Merci pour cela, bisous, merci ; ou bisous, merci, bisous, comme il vous siéra ;-). Bon week-end, Michèle
Publié le 24 Septembre 2022
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@Michel CANAL Cher Michel, Dans tes différentes publications à propos de Claire, tu étais resté jusque là évasif... Mort précoce et tragique ; rien de plus. Des paliers auront été nécessaires avant de confier les circonstances de la disparition de ton amour à ton lectorat. J'imagine la douleur abyssale dans laquelle ce drame a dû te plonger, et je suppose que le relater marque la fin de ton deuil... Merci pour cette confidence qui m'a d'autant plus émue que sa sobriété et sa pudeur disent plus qu'un texte larmoyant... /// Je t'offre ces quelques mots de feu notre ami Bossy ; des mots qui m'ont accompagnée en douceur et aidée à commencer à faire le deuil d'êtres chers récemment disparus... /// "On emmène toujours les morts à la sauvette, pour ne pas gêner les autres. C’est de moins en moins un rite, de plus en plus un simple service public. C’est bien après que l’on prend véritablement le temps d’enterrer ses morts. Très souvent, en regardant les étoiles lorsque le ciel est sérieux, immobile et lumineux, lorsqu’en levant la tête surgit ce qui est enfoui. Et l’on enterre doucement et lentement ses morts en les revoyant vivre, en leur redonnant leurs parures d’amour dont on n’avait pas su les vêtir en les mettant furtivement en terre. Les secrets de nos morts sont alors éparpillés parmi les pluies d’étoiles qui crépitent à la vitre infinie ouverte sur la nuit. Ils sont déliés en autant de poussières qu’une voie lactée. Ils sont inclus et non plus limités dans un espace qui nous englobe et ne nous exclut plus nous-mêmes. Qu’importent nos solitudes blessées, si nos morts scintillent de la sorte ? Nous savons bien que les deux ou trois décennies qui nous séparent d’eux n’ont pas de durée, à la vitesse de cette lumière : notre propre mort est pratiquement identique à la leur. Cette magie du temps, qui est illusion de vie, est vérité de mort, par son infini." /// Je t'embrasse, Michèle
Publié le 17 Septembre 2022

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