Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
(Khalil Gibran)

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, Michèle, alias Zoé Florent (ex-pseudo d'auteur Lamish) a ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Après dix années passées en Espagne, elle s’est installée en Haute-Savoie.
Dans un genre réaliste, le plus souvent intimiste, elle a écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...

Zoé Florent a noté ces livres

5
Cher Fernand, j'ai aimé, tout simplement aimé, être téléportée quelques décennies en arrière, lorsque mon imagination me faisait élucubrer des rêves de pirates, de souffrances multiples... toujours suivies d'une rédemption et d'un happy end, of course ;-) ! /// La piraterie a inspiré écrivains, metteurs en scène et, visiblement, inspire toujours, puisque tu nous as pondu une passionnante nouvelle... Elle est telle une zone franche, en dépit des mutliples forfaits perpétrés par ces bandits sans principes et sans vergogne... Peut-être cela tient-il au fait qu'elle soit devenue symbole de rébellion totale, massive, irraisonnée, anarchique ? /// Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié cette façon toute personnelle dont tu l'élucubres (avec toujours ces références, fruit de tes recherches), cette ouverture sur ton mode de pensée si singulier. /// Merci, cher Fernand, et surtout, continue de défrayer la chronique avec ton monde à part ! Bises et bonne soirée, Michèle
Publié le 27 Août 2022
5
@Balhoul Ton histoire, en brossant la vie quotidienne de femmes marocaines qui vivent encore sous le joug de la tradition, nous rappelle à nous, Européennes, à quel point nous sommes chanceuses (même si certaines subissent encore les affres du machisme, nous sommes à présent protégées par des lois, aidées par de nombreuses associations). /// Toutes les femmes de ton histoire ont beaucoup de courage et de mérite, et j'ai aimé ton développement face à leur apparente soumission trompeuse ; elles n'ont besoin que d'une main tendue pour prouver leur force de caractère et leur indéfectible vaillance... Et de la vaillance, de la force, il leur en faudra en vue d'obtenir l'application des récentes lois qui visent à les protéger ; en vue de bousculer et faire évoluer les vieilles mentalités qui opposent une totale et exaspérante inertie... /// Merci de participer à leur combat ; merci pour ce partage, cher ami. Michèle (alias Zoé Florent)
Publié le 27 Août 2022
5
Je viens de terminer "Par le ferry du soir", et les pistes à développer dans mon commentaire se bousculent... J'ai chiné et retrouvé celui-ci, de com' ; je le poste de nouveau, histoire de "mettre en jambe" idées et plume ; car il est le fruit de mon premier coup de coeur aussi, que quelque-part, j'ai vécu des impressions communes en lisant "Des photos" ;-)... À très vite, Michèle /// @Jean-François Dion, J’ai passé quatre soirées avec vous, sur fond de confidences qui m’ont vite donné l’impression de lire un ami, tant votre sincérité est désarmante. L’entrée en matière concernant la gymnaste m’a un peu surprise car, ayant pratiqué danse et agrès, je sais que l’on ne prend pas le risque au niveau de cette petite bande de tissu qui suscite tant de curiosité, jusqu’à donner l’impression que ces gymnastes écartelées sont asexuées. Ensuite, votre style anticonformiste m’a progressivement charmée. Le parachutage aléatoire de verbes à l’infinitif, l’absence de virgules entre qualificatifs m’ont, dans un premier temps, déroutée. Puis, progressivement, j’ai réalisé qu’ils obligent votre lecteur à une pose, à une concentration, à un travail de compréhension à un moment du récit primordial, particulièrement chargé en émotions. En tous cas, c’est la première fois que je lis un propos masculin aussi nature, fouillé, réfléchi, osé parfois. Je retiens que, dans le fond, hommes et femmes diffèrent si peu lorsqu’ils se mettent à nu. Je retiens également que, malgré les souvenirs et les remords qui eux sont immuables, l’esprit et le cœur restent en mouvement. Par l’écriture, confier les premiers aide à libérer les seconds, à les sortir d’une reposante torpeur dont certains ne peuvent se satisfaire. Ce fut un immense plaisir de vous lire, Jean-François, vraiment. Je vous en remercie infiniment. Michèle
Publié le 18 Août 2022
5
@Michel CANAL Cher Michel, Dans tes différentes publications à propos de Claire, tu étais resté jusque là évasif... Mort précoce et tragique ; rien de plus. Des paliers auront été nécessaires avant de confier les circonstances de la disparition de ton amour à ton lectorat. /// J'imagine la douleur abyssale dans laquelle ce drame a dû te plonger, et je suppose que le relater marque la fin de ton deuil... Merci pour cette confidence qui m'a émue. /// Je t'offre ces quelques mots de feu notre ami Bossy ; des mots qui m'ont accompagnée en douceur et aidée à commencer à faire le deuil d'êtres chers récemment disparus... / "On emmène toujours les morts à la sauvette, pour ne pas gêner les autres. C’est de moins en moins un rite, de plus en plus un simple service public. C’est bien après que l’on prend véritablement le temps d’enterrer ses morts. Très souvent, en regardant les étoiles lorsque le ciel est sérieux, immobile et lumineux, lorsqu’en levant la tête surgit ce qui est enfoui. Et l’on enterre doucement et lentement ses morts en les revoyant vivre, en leur redonnant leurs parures d’amour dont on n’avait pas su les vêtir en les mettant furtivement en terre. Les secrets de nos morts sont alors éparpillés parmi les pluies d’étoiles qui crépitent à la vitre infinie ouverte sur la nuit. Ils sont déliés en autant de poussières qu’une voie lactée. Ils sont inclus et non plus limités dans un espace qui nous englobe et ne nous exclut plus nous-mêmes. Qu’importent nos solitudes blessées, si nos morts scintillent de la sorte ? Nous savons bien que les deux ou trois décennies qui nous séparent d’eux n’ont pas de durée, à la vitesse de cette lumière : notre propre mort est pratiquement identique à la leur. Cette magie du temps, qui est illusion de vie, est vérité de mort, par son infini." /// Je t'embrasse, Michèle
Publié le 14 Août 2022
5
Bonsoir @Jean-François Dion. Je ne peux lâcher sans étoiler et commenter votre "Par le ferry du soir", avant de m'isoler quelque-part en vacances, sans vous dire ma jubilation à dévorer les 33 premières pages de ce petit dernier (j'attendais une pause dans le récit pour ce faire... j'y suis ;-)). Toujours aussi agréables sont les balades dans votre monde à part et pourtant si familier, à force de vous lire. Un monde qui ne réserve plus surprise mais offre confirmation de ce ton qui me plaît définitivement /// À bientôt pour mon impression finale, dans..., et bonne soirée. Amicalement, Michèle (ex-Lamish, nouvellement Zoé Florent).
Publié le 05 Août 2022

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