Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
(Khalil Gibran)

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, Michèle, alias Zoé Florent (ex-pseudo d'auteur Lamish) a ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Après dix années passées en Espagne, elle s’est installée en Haute-Savoie.
Dans un genre réaliste, le plus souvent intimiste, elle a écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...

Zoé Florent a noté ces livres

5
@JeanPierre LAURIER Bonsoir, Jean-Pierre, et merci pour ces jolies bal(l)ades poétiques, teintées de nostalgie, que j'ai relues pour certaines (ayant eu l'occasion de les lire au fil de tes commentaires) et découvert pour d'autres, avec un ravissement constant dans les deux cas de figure. /// Tout cela donne l'impression que les mots ne se jouent pas tant de toi, que tu sais les apprivoiser avec facilité ;-). /// Bises, bonne soirée et bon week-end, Michèle
Publié le 27 Janvier 2024
5
@Alhéna Skat Bonjour, cher amis. Voilà une bien triste histoire de manipulation comme il s'en produit trop souvent, dans tout milieu et à tout âge, malheureusement. De quoi ébranler la confiance en ses congénères. De quoi ne plus croire en ses rêves à vie, parfois. /// Peut-être auriez-vous pu maintenir un peu plus longtemps le suspense, afin de mieux démontrer comme il est facile de se faire piéger, lorsque l'on est tombé entre les mains d'un de ces manipulateurs... ou manipulatrices, car les hommes n'ont pas l'exclusivité de ce genre de comportement ;-). /// Je vous espère tous deux en pleine forme. Merci pour ce partage et bravo à Jan pour sa jolie couverture. Bises affectueuses, Michèle
Publié le 23 Janvier 2024
5
Bonjour @Laura Beslay. Joli récit allégorique et poétique, porteur de messages philosophiques multiples. Ce tour d'horizon, en créant un rapprochement entre vie terrestre, planètes et grand tout, est aussi bien vu qu'habillement mené. Puisse-t-il l'être assez pour interpeller et servir de guide aux jeunes générations. Puisse-t-il interpeller les plus grands sur l'importance de leur rôle de passeur aussi. Merci pour ce partage. Merci pour votre lumineux sourire itou :-) et bonne fin de journée. Amicalement, Michèle
Publié le 21 Janvier 2024
5
Bonjour @Michel LAURENT. “Des gens de rien… ou de si peu”, titre bien trouvé qui pourrait faire office de synopsis laconique ;-). Car il s’agit bien d’eux, dont tu parles, ces gens de rien que nous croisons par milliers en les imaginant sans intérêt, neutres, incapables de réflexions. /// Ces vies faites de non-choix, ou de choix si restreints, me filent le spleen, car comment s’exprimer, s’élever, se montrer créatif, quand la vie lessive inlassablement et que la pression financière est constante ? Que les sentiments, cette unique bouée de sauvetage, sont avalés par cet ogre ? L’expérience avec le voisin en est la parfaite démonstration, je trouve. Cette opportunité qui se présente à Nina, elle la remarque vite, imagine satisfaire sa passion grâce à lui, mais l’attitude intéressée d’Éric sème le trouble, entache un rêve qui bien vite se fait la malle, avalé par la déception et digéré par l’ogre, encore… Une tragédie de plus, ignorée de tous. Et Nina qui doit faire avec, seule, car Pierre aussi a été avalé puis digéré. Et puis c’est un homme incapable de s’exprimer, comme il y en a tant ! Nina, seule comme sa mère avant elle. Sa mère qui a su trancher, vaincue… Quelle tragédie ! /// Le style colle bien au récit. Comme le ton neutre qui accentue le malaise. Tu as su rester sobre, ne pas en rajouter, ce qui est tentant lorsque l’on aborde des sujets qui tiennent à cœur, tel le lent massacre d’une toute jeune fille hypersensible et rêveuse. Merci pour ce partage émouvant de réalisme et bon dimanche, Michèle
Publié le 21 Janvier 2024
5
@SALVADOR Ricardo Un roman comme j’en lis rarement, peu attirée que je suis par le genre, et pourtant, passée cette “porte étroite du début”, évoquée par votre premier lecteur-commentateur, passé l’effet de surprise provoqué par une gouaille qui fait fi des formules négatives, il m’a littéralement alpaguée dès le deuxième chapitre. M’aurait-il autant alpaguée dans un autre style ? Difficile à dire, car ce style colle aux nombreuses fulgurances qui persillent votre récit. De savoureuses fulgurances à la Michel Audiard… “Avec le type en habit de lumière qui faisait sa danseuse. Lumière mon cul. C’était rien qu’un boucher qui débitait du bovin avec son épée de tarlouze…/ J’en reviens pas. Elle a même pas remarqué que j’étais le petit frère de Quasimodo qui était le plus beau de nous deux…/ Les torgnoles qu’elle a reçues hier ont dû lui fêler le beffroi… / La couleur des dieux, ça varie suivant les pays…/ Aussi optimiste qu’une dinde la veille de Noël…/ La mort, ça passe vite…/ Depuis le Christ, je me méfie des clous…”/// L’épée du torero est le verdugo, au fait ;-) /// Cohérence et montage intelligent rendent votre scenario complexe très accessible. Les infos sont distillées progressivement, toujours au bon moment et à bon escient… Ça fonctionne bien avec le lecteur. De même, vous le laissez faire peu à peu connaissance avec le personnage principal, les secondaires et autres protagonistes, sans le noyer sous de longues descriptions qui respectent la chronologie. Tout cela s’imbrique parfaitement, donnant une fausse impression de facilité… Assez rare pour être salué ;-) /// Quant à l’histoire en elle-même, sur fond de violences conjugales, sujet qui me tient particulièrement à cœur, idem : vous avez su trouver le bon ton et prêter à Corrida, mu en “justicier dans la ville” d’une autre époque, des réflexions d’une rare justesse qui amènent le lecteur à légitimer son action avec facilité. /// Quelques répétitions, oublis et coquilles sinon, mais il est bien difficile de les éradiquer totalement d’un roman de plus de deux cents pages… Je connais la difficulté ;-)… /// Pour conclure, mille mercis pour ce partage auquel vous avez su donner de la profondeur, ce qui manque assez souvent, dans les autres romans du genre. Si quelques étoiles supplémentaires je pouvais ajouter, ce serait bien volontiers ! Merci encore, bonne fin de journée et bonne continuation dans l’écriture. Amicalement, Michèle
Publié le 18 Janvier 2024

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