Parthemise33 a noté ces livres

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Merci @Annie Pic pour ce voyage où le spatiotemporel a des velléités d’ondulations jubilatoires de bayadère orientale. Votre imagination mélange très harmonieusement fiction pure, mythes et références religieuses. Comme l’aurait décrété Gargantua, un livre qui se lit sans faim est un livre gourmand. Le vôtre est un petit délice. Merci Bisous Merci
Publié le 14 Juillet 2020
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Chère Michèle @lamish Quoi dire sur votre nouvelle tendre et humaniste? Je vais donc paraphraser : le silence après du lamish, c’est toujours du lamish. Silence , indifférence. Si l’un peut créer l’autre, ils ne sont pas identiques et vous en apportez la démonstration. J’avais lu, il y a longtemps ,un conte polonais dans lequel la jeune Swatawa apprenait l’indifférence qui est « l’apanage des dieux ». Sa mère, Jyvia, horrifiée par cette attitude était descendue sur terre, s’était intéressée aux hommes et leur enseigna le bonheur. Le silence peut être salutaire. Pas l’indifférence qui est une fuite en avant. Ou une carapace. Allez donc savoir... Merci Bisous Merci
Publié le 24 Juin 2020
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Chère @Delpopolo Antonia J’ai ouvert votre nouvelle et tiré sur votre fil d’Ariane. Je ne me suis pas arrêtée avant que toute la pelote soit dévidée. J’ai (comme beaucoup de personnes) rêvé d’être enfermée une nuit dans un musée, un château et pourquoi pas Herculanum. Sans les problèmes existentiels de votre protagoniste(ils n’appartiennent qu’à lui) et avec des statues plus aimables. Ce fut une belle promenade. Bisous Merci Bisous
Publié le 07 Juin 2020
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« Les victimes à peine au bord de l’ouverture disparaissaient comme une goutte d’eau sur une plaque rougie,et une fumée montait dans la grande couleur écarlate. Cependant l’appétit du Dieu ne s’apaisait pas. Il en voulait toujours. Afin de lui en fournir davantage , on les empila sur ses mains avec une grosse chaîne par-dessus ,qui les retenait. Cela dura longtemps, indéfiniment jusqu’au soir. Puis les parois prirent un éclat plus sombre. Alors on aperçut des chairs qui brûlaient. Quelques uns même croyaient reconnaître des cheveux, des membres, des corps entiers. (...) Le bûcher, sans flamme à présent,faisait une pyramide de charbons jusqu’à ses genoux ; complètement rouge comme un géant tout couvert de sang , il semblait,avec sa tête qui se renversait,chanceler sous le poids de son ivresse. » Salammbô Moloch ch 13 Cher@Fernand Fallou Je ne saurais dire pourquoi, mais la lecture de votre roman m’a immédiatement remis en mémoire ces quelques lignes de Flaubert. Difficile en effet de parler de l’horreur des Camps. Vous y arrivez à la fois avec puissance et délicatesse. Votre compassion pour toutes les victimes de cette folie lucide et organisée se ressent à chaque instant. Comme d’habitude, votre récit m’attrape dès les premières lignes et je le suis, toujours curieuse de savoir jusqu’où il va m’emmener. Mêler alchimie et histoire comme si cela était évident, fallait oser ! Tous vos mots sont importants et les actions s’enchaînent parfaitement. Vos personnages sont humains dans leur force, leur faiblesse et leurs paradoxes.Je vous offre ces cinq étoiles. Je sais que vous aurez à cœur de les partager avec ceux qui furent abandonnés par leur bonne étoile dans la nuit et le brouillard. Merci Bisous Merci
Publié le 01 Juin 2020
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Cher @Laurent Moussard 3 Votre histoire m’a profondément touchée. Votre style est efficace.Au début , j’ai retrouvé l’atmosphère insouciante du livre de lecture « Mamadou et Bineta ». Puis j’ai entendu le chant poignant d’un griot ponctué par le balafon, la cora et le djembé. Vos personnages sont attachants. Votre fiction n’en est pas une, hélas , pour des milliers de gens. C’est un beau portrait de cette mère Courage, de ses enfants et de leur rage de vivre « quand même » que vous nous offrez . Au bout de l’espérance, il y a le rêve.Merci bisous merci
Publié le 01 Mars 2020

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