"Je viens de percevoir l’instant où la pensée se détache et, comme la foudre, fond sur un point du passé. L’œil de la mémoire a localisé sa proie. Dans une fraction de seconde, ses serres se planteront dans ce détail perdu sur la toile des souvenirs".
Pour Lila L.
Ce livre est noté par
@Philippe Clausels : j'espère que vous n'êtes pas resté en pause depuis le 11 novembre, autrement vous devez avoir de sacrées crampes ! Merci pour la décoration, je ne vois votre message qu'aujourd'hui grâce au passage sur la page de
monsieur @BENNADJI2022. Merci, chez monsieur. Et c'est un vrai souvenir d'enfance. Monna Vanna est bien venue finir ses jours à Sanary-sur-mer (Saint-Roch dans mes livres), et je l'ai bien connue (autant qu'un enfant peut connaître un adulte), et j'ai même mangé l'innocent ! Une quête ? Très certainement, comme tout le reste de mes écrits. Encore merci.
@Catarina Viti
Bonjour
Merci pour ce texte qui m'a tenu en haleine: Quête ? Enquête ? Autobiographie ? Excusez mon ignorance "littéraire" car je suis technicien (informaticien).
@Donovan Letch,
"Mais où entreposez-vous la somme colossale de mots et de phrases économisés ?"
Je vais tout vous dire.
Le Quercy (celui que j'habite) est calcaire : des grottes, des cloups, il y en a partout. C'est là que je les fourre !
Sinon, je laisse faire le temps. Cette histoire, je l'ai écrite une première fois, il y a (hououououou, je préfère ne pas compter). Ensuite, il y a le temps, la vie, le rouleau compresseur, ce machin chose qui te glisse à l'oreille "Tiens, prends ça, ma grosse. Allume et fume". Ce truc irremplaçable qui efface le superflu pour ne laisser que le nécessaire... Encore que, des fois, il lui arrive de s'oublier au gré d'une de ces nardinbebeck de métaphores !
Bon, grosso modo, ça vous a plu. J'en suis ravie !
Merci beaucoup pour la lecture et le message.
@Annie Pic. Pour quoi écrivons-nous ? Et, ensuite, pourquoi publions-nous ? Je me pose régulièrement ces questions. Répondre à la première me paraît plus simple. A la seconde, je n'ai pas encore de réponse satisfaisante.
J'ai commencé par écrire des histoires, par "raconter", par noircir des pages de façon "spontanée", guidée par un fil directeur. Et ainsi, pendant des années. Jusqu'en 2016 environ. Ecrire était devenu une sorte d'activité qui me prenait dès qu'une idée passait à proximité. Alors vite, je m'y mettais et zim, bam, boum, jusqu'au mot fin. Ensuite, grand vide intérieur comblé par une autopublication (voire une édition à compte d'éditeur).
J'ai réalisé alors qu'en m'y prenant ainsi, j'étais en train de passer à côté de quelque chose d'essentiel : écrire.
J'avais cru écrire pendant tout ce temps, alors que je rédigeais.
Finirai-je au fond d'un lac, les deux pieds dans le ciment ? Est-ce l'avenir que me réserve l'écriture ? Je prends le risque !
Merci pour votre commentaire.
Merci, @Fernand Fallou. Je viens de relire ce texte après quelque temps d'oubli (je travaille sur un machin-chose qui me prend le cap, je te dis pas...), et c'est vrai qu'il n'est pas si mauvais, ma foi. Alors, pisque t'es mon Fernandounet : Saint-Roch est le nom que j'ai donné à Sanary-sur-mer. Voilà, mon cœur, tu sais tout !
@Joseph Victor Marclair, merci d'avoir pris le temps de laisser vos impressions de lecture.
Dans ce texte, j'ai voulu, effectivement, aborder le thème de la mémoire.
Je travaille actuellement sur un texte beaucoup plus long (une novella, je pense) dont le titre "Crépuscule avec Hannah" fait parler la mémoire, les différentes étapes de la vie, la construction de la personnalité au fil du temps, et ces instants fulgurants qui se gravent dans notre esprit à un moment, de grâce ou de cauchemar, mais au final, nous sommes cela, rien que cela et tout cela.
Je croyais écrire quelque chose de relativement bref quand j'ai posé la première pierre de ce texte, à savoir son titre qui était là depuis longtemps, mais je sais aujourd'hui que ce "Crépuscule" ne verra pas le jour avant l'année prochaine.
Avez-vous quelque chose de court dans vos tiroirs ? J'aimerais le lire. "Passe-moi l'avouillette" (merci, j'ai découvert un mot) est au-delà de mes moyens visuels et temporels.
Merci encore.
Je suis nostalgique en déposant ce commentaire, que le temps passe ! C'est une joie de revenir sur Mbs et d'y lire des textes comme le vôtre, Catarina !
Au plaisir
@Catarina Viti
Eh bien, continuez à écrire des textes expérimentaux : ça vous va bien au teint...
@Lucas Belmont, @hannah plck, @ingrid pouffe, @Bruno_Guennec
Merci pour vos réactions et commentaires.
"Monna Vanna Sister" est un texte "expérimental". Un de ceux que j'écris pour ensuite le re-re-re-re-retravailler "en compagnie". Ce sont donc des textes moins spontanés, plus décortiqués, écrits façon puzzle (entendre par là que chaque mot est considéré comme une pièce d'un ensemble et que je suis alors obnubilée plus par la forme de la pièce que par son motif).
Il faut savoir perdre un peu pour essayer de gagner quelque chose qu'on ne retrouvera que plus tard, à la faveur de textes ultérieurs.
(B. Guennec : "Le baiser d'Irène" est sorti tout d'un coup. Difficile de réussir à chaque fois !)
@Catarina Viti
Ca roule, ça roule farpaitement ! Comme quoi ça paie, quand on a la littérature chevillée à l'âme...