Monique Louicellier a noté ces livres

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@dora moor Très touchée par cette héroïne (vous), par votre droiture, votre énergie et votre courage, face aux tourneboulements et tortures variées qui vous sont hélas infligés. Touchée par votre hypersensibilité et par votre compréhension dès toute petite des souffrances cachées et de la belle personnalité de votre mère, hélas ensevelie sous la noirceur des mécanismes du narcissisme, qui se sont mis en place pour elle et dieu merci pas pour vous. Touchée par ce bel amour fou que vous avez pour elle, en dépit de la surface faussée, sans doute à jamais, de votre mère et de ses comportements de monstre comme à dessein, aux conséquences si cruelles... Elle fuit toute faiblesse et donc tout attachement, sauf celui qu'elle a ressenti sans doute fortement à votre égard, quand vous surviviez à ses coups, qui sont autant de répliques sismiques de ses propres souffrances. Ni l'empathie naturelle, ni la raison ne font partie d'elle, tout était brouillé dans sa conscience, puisqu'elle n'existait à ses yeux qu'en éternelle victime, dont les souffrances surpassaient forcément celles d'autrui, même celles de sa propre fille, même si les souffrances de sa fille étaient son oeuvre et même si elle les avaient provoquées tout exprès et les plus dures possibles. Elle sait mais elle ne ressent pas, c'est elle d'abord, c'est ainsi qu'elle a survécu à ses souffrances. Par contre elle ressentait sa qualité de maman dans le prolongement de ses aspirations, quand vous, petite guerrière, résistiez aux souffrances qu'elle vous infligeaient, qui n'étaient que le miroir de celles qu'elle croyait ressentir... Son coeur ne pouvait sans doute plus ressentir de l'empathie ni de la compassion et elle le savait sûrement dans son mental. Mais sans doute, elle vous aurait follement aimée, si elle avait évolué autrement, comme vous l'avez fait. Mais il aurait fallu qu'elle passe pour cela par des années, par des décennies d'une sensibilité, qu'elle n'avait pas acquise. Son mode de survie était narcissique. Pas de chance pour elle, ni pour vous... Heureuse que vous ayez pu survivre. Des thérapies des pathologies de l'attachement, de la personnalité, existent actuellement pour les narcissiques. Bravo aussi pour votre vraiment très belle écriture et pour votre mémoire fantastique. Votre biographie exutoire est magnifique et captivante tout du long, néanmoins, le coeur serré, je me suis arrêtée à la page 80 pour essayer de gérer mieux ma propre vie et mon sommeil. Je reviendrai car j'ai hâte de connaître le reste. Les deux pouces levés vers vous ! A bientôt ! Auf wiedersehen... Monique
Publié le 04 Février 2023
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@Axelle Rousselot J'adore ! Le sujet et votre écriture, mais je ne vais pas plus loin que les deux premières pages qui me donnent déjà un bel aperçu, sinon cela deviendra impossible d'arrêter, l'histoire, le style et le suspens étant captivants... Je reviendrai lire plus tard, n'hésitez pas à me le rappeler (j'adore lire et suis couverte de dettes comme la vôtre). J'approfondirai mon commentaire après lecture totale. Pas besoin de me noter en retour. Bises !
Publié le 02 Février 2023
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Idée géniale et très bon policier. Belle écriture habile ! (Accessoirement, dommage mais un raté dans votre grand talent pour nous faire peur, parce que là, j'ai rigolé, ça m'a fait une entracte, ah le sol pleureur, cet arbre avec les branches fines qui retombent et qu'on trouve près des sources ou des cours d'eau, eh bien cela s'écrit saule pleureur, normalement tout le monde sait cela, cela vient de salix en latin, aussi intéressant à savoir, vous pouvez consommer les feuilles de cet arbre crues, elles fondent dans la bouche, et vous sauveraient la vie en cas de fuite dans la nature sans rien à manger. De son écorce, on tira l'ancêtre de l'aspirine, l'acide acétylsalicylique, le même principe fût également extrait de la Reine des prés qui est de la famille géniale des Astéracées, détenant plein de propriétés intéressantes... Accessoirement encore, beaucoup de gens omettent actuellement l'emploi - que je croyais obligatoire - des subjonctifs, là où c'est nécessaire, et je ne comprends vraiment pas, car les phrases sont laides quand on y colle à la place un indicatif. Vous n'êtes pas le seul... Alors je ne comprends plus. La disparition du subjonctif pourrait-il vous inspirer votre prochain roman policier ?)
Publié le 31 Janvier 2023
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@Jonathan Neels. Très belle et fine écriture, lieux et personnages biens campés, suspens impeccable et sans fausses notes, sujet très intéressant et accordé à l'air du temps ! Un gros extrait qui tient en haleine ! Alors, fantastique, bravo ! J'attends vraiment la suite avec impatience. Par contre, deux choses, primo, je pense que Yohann E T, qui vous a noté, c'est aussi vous et que vous savez donc aborder des histoires très différentes, les deux ou le même plutôt, belle écriture, originalité du sujet ET MEMES FAUTES D'ORTHOGRAPHE OU DE GRAMMAIRE !!! Deuxio, inconcevable que vous fassiez ou même laissiez ces fautes, au vu de la qualité du reste du texte, de votre culture, de votre belle et habile écriture... Tiens, tiens, seriez-vous un (ou une ?) écrivain reconnu, venu ici pour piéger la Monique en prenant du temps pour insérer des fautes dans vos extraits ??? Parce que franchement, si ce n'est pas le cas, je vais déposer la primauté de la découverte de votre espèce d'auteur au Muséum d'Histoire Naturelle. On vous nommera désormais Jonathan Neels Louicellierensis !!! Non, mais ! Pour votre punition, je vous mets ma correction (que j'ai dû lâcher en route quand même...) en message séparé, sinon je vais pourrir mes commentaires et j'espère, que dis-je, j'exige la résolution de cette énigme !
Publié le 27 Janvier 2023
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@Stog 2. Ah bravo, deux pouces, écriture à cru, authentique, c'est âpre, énergique, populo, intelligent aussi, le suspense prend aux tripes, âmes trop sensibles attention... L'histoire, qui ressemble pas mal au vécu de l'auteur, nous entraine donc dans une saga familiale et personnelle au milieu des terres d'élevage du Québec des années 70, on y entre par les sacrifices d'animaux auxquels les paysans ont toujours voué leurs efforts, fruits de leur fierté et de leurs espoirs de croissance, on y passe direct aux sacrifices des fermiers sur le temple de la spéculation, puis on entre dans les bars interdits aux femmes qui prodiguaient leur unique réconfort aux hommes modelés par la rudesse, on cotoie enfin le milieu estudiantin et révolté encore ouvert aux fils de cow-boys congédiés de leurs terres... On se croirait dans un road trip américain ou un western ! Erreur, c'est le Québec, Tabernak ! Juste les mots qui nous font sentir l'infusion solaire du voisin Yankee plus au sud... C'est social, anthropologique, c'est un rodéo, sur le dos de la bête à cornes ou sur celle estampillée Harley D... A déguster... Avec une poutine (c'est vegan !)
Publié le 26 Janvier 2023

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