Monique Louicellier

Biographie

Je remplirai ma biographie plus tard, quand j'aurai aussi ma date de décès...
Ah une chose cependant, si vous ne voulez pas hâter l'achèvement de ma bio, voilà : j'ai d'adorables chats de sauvetage, certains déjà depuis longtemps avec moi, qui ont besoin d'un humain très attentionné pour eux seuls.
Stérilisés, tatoués, deux femelles, un couple de mâles et un binôme fraternel.
Je les placerais en priorité en Bourgogne, entre Autun et Nevers...
NB : J'ai d'énormes dettes de lecture et je réponds avec du retard, pardonnez-moi...
NB bis : Naissance en 66, négligence familiale doublée de harcèlement scolaire, mise à la rue après mon bac, reprise d'études à Genève en travaillant à côté, hypersensible...

Monique Louicellier a noté ces livres

5
@dora moor Très touchée par cette héroïne (vous), par votre droiture, votre énergie et votre courage, face aux tourneboulements et tortures variées qui vous sont hélas infligés. Touchée par votre hypersensibilité et par votre compréhension dès toute petite des souffrances cachées et de la belle personnalité de votre mère, hélas ensevelie sous la noirceur des mécanismes du narcissisme, qui se sont mis en place pour elle et dieu merci pas pour vous. Touchée par ce bel amour fou que vous avez pour elle, en dépit de la surface faussée, sans doute à jamais, de votre mère et de ses comportements de monstre comme à dessein, aux conséquences si cruelles... Elle fuit toute faiblesse et donc tout attachement, sauf celui qu'elle a ressenti sans doute fortement à votre égard, quand vous surviviez à ses coups, qui sont autant de répliques sismiques de ses propres souffrances. Ni l'empathie naturelle, ni la raison ne font partie d'elle, tout était brouillé dans sa conscience, puisqu'elle n'existait à ses yeux qu'en éternelle victime, dont les souffrances surpassaient forcément celles d'autrui, même celles de sa propre fille, même si les souffrances de sa fille étaient son oeuvre et même si elle les avaient provoquées tout exprès et les plus dures possibles. Elle sait mais elle ne ressent pas, c'est elle d'abord, c'est ainsi qu'elle a survécu à ses souffrances. Par contre elle ressentait sa qualité de maman dans le prolongement de ses aspirations, quand vous, petite guerrière, résistiez aux souffrances qu'elle vous infligeaient, qui n'étaient que le miroir de celles qu'elle croyait ressentir... Son coeur ne pouvait sans doute plus ressentir de l'empathie ni de la compassion et elle le savait sûrement dans son mental. Mais sans doute, elle vous aurait follement aimée, si elle avait évolué autrement, comme vous l'avez fait. Mais il aurait fallu qu'elle passe pour cela par des années, par des décennies d'une sensibilité, qu'elle n'avait pas acquise. Son mode de survie était narcissique. Pas de chance pour elle, ni pour vous... Heureuse que vous ayez pu survivre. Des thérapies des pathologies de l'attachement, de la personnalité, existent actuellement pour les narcissiques. Bravo aussi pour votre vraiment très belle écriture et pour votre mémoire fantastique. Votre biographie exutoire est magnifique et captivante tout du long, néanmoins, le coeur serré, je me suis arrêtée à la page 80 pour essayer de gérer mieux ma propre vie et mon sommeil. Je reviendrai car j'ai hâte de connaître le reste. Les deux pouces levés vers vous ! A bientôt ! Auf wiedersehen... Monique
Publié le 04 Février 2023
5
@Axelle Rousselot J'adore ! Le sujet et votre écriture, mais je ne vais pas plus loin que les deux premières pages qui me donnent déjà un bel aperçu, sinon cela deviendra impossible d'arrêter, l'histoire, le style et le suspens étant captivants... Je reviendrai lire plus tard, n'hésitez pas à me le rappeler (j'adore lire et suis couverte de dettes comme la vôtre). J'approfondirai mon commentaire après lecture totale. Pas besoin de me noter en retour. Bises !
Publié le 02 Février 2023
5
Idée géniale et très bon policier. Belle écriture habile ! (Accessoirement, dommage mais un raté dans votre grand talent pour nous faire peur, parce que là, j'ai rigolé, ça m'a fait une entracte, ah le sol pleureur, cet arbre avec les branches fines qui retombent et qu'on trouve près des sources ou des cours d'eau, eh bien cela s'écrit saule pleureur, normalement tout le monde sait cela, cela vient de salix en latin, aussi intéressant à savoir, vous pouvez consommer les feuilles de cet arbre crues, elles fondent dans la bouche, et vous sauveraient la vie en cas de fuite dans la nature sans rien à manger. De son écorce, on tira l'ancêtre de l'aspirine, l'acide acétylsalicylique, le même principe fût également extrait de la Reine des prés qui est de la famille géniale des Astéracées, détenant plein de propriétés intéressantes... Accessoirement encore, beaucoup de gens omettent actuellement l'emploi - que je croyais obligatoire - des subjonctifs, là où c'est nécessaire, et je ne comprends vraiment pas, car les phrases sont laides quand on y colle à la place un indicatif. Vous n'êtes pas le seul... Alors je ne comprends plus. La disparition du subjonctif pourrait-il vous inspirer votre prochain roman policier ?)
Publié le 31 Janvier 2023
5
@Zoé Florent. Ouh la la, c'est bien plus chaud que je ne le croyais, chez Madame Zoé Florent ! Alors, l'impression d'un doux délire pour cette histoire de confrérie, et le sachant, j'ai lu tout d'un trait quand même, parce qu'il y a une trame psychologique fine et exquise, qui ne se contente pas de la surface, avec une très belle écriture enchanteresse, à l'aise dans les dialogues, avec une excellente idée pour le scénario, pourtant pas gagné d'avance et tu retombes bien sur tes pattes, tout se recoupe et s'explique. Ensuite ma parenthèse (qui va peser 3 tonnes, mais tant pis, je suis ignoble, je sais !!!) : Je ne me suis pas trouvée d'accord, pour moi-même, avec la sentence de Manuela sur le sexe/l'amour lesbien versus hétéro, même si je comprends le poids possible dans le concrêt de cette symbolique dont elle parle mais hé, c'est bien logique pour elle, puisque une bi, une hétéro ou une lesbienne n'auront pas les mêmes magies, credo, ressentis ou attractions bien évidemment, mais je rassure les lectrices, les lesbiennes ont acquis malgré tout l'héritage social contraire, malgré les douleurs et incertitudes que cela peut représenter, tout ce qu'il leur faut pour être heureuses, car l'amour et le désir, l'envie de construire aussi et de protéger l'autre, surtout chez cette minorité réprimée, sont plus forts que tout obstacle, les lesbiennes ont même leur propre symbolique qu'elles se créent sans doute légèrement différentes pour chacune, et elles peuvent être dans la complétude la plus totale avec leur amante (bon après, que cela se passe mal ou bien, comme pour n'importe quelle rencontre, cela dépend notamment des complexités psychologiques inhérentes aux personnes, que tu as bien décrites) !!! Il est intéressant de savoir que dans les pays réprimant le lesbianisme et les femmes aussi, les lesbiennes se construisent davantage en sorte de transsexuelles, sans pour autant changer de sexe, ah, la, la, je ne veux plus y réfléchir, j'ai plus l'age... NB : Quatre ou cinq petites coquilles...
Publié le 30 Janvier 2023
5
@Alain-Paul. J'avais lu votre extrait (22 pages) il y a 2 jours mais n'avais pas voulu le noter, attendant que d'autres s'y collent. En effet, étant angoissée moi-même, ça a été un cauchemar de me plonger dans ces pages, au point même où je me suis dit, mince, moi qui ne suis pourtant pas pour l'artillerie lourde, là, ce serait genre urgence et pas à cautériser qu'avec du millepertuis. A priori, je pense à une amnésie réactionnelle et à une énorme dépression et angoisse et du coup j'ai pas bien compris que le personnage soit laissé seul, sans amis, sans psychothérapie et dans la nature si je puis dire, car il ne mange même plus, ni qu'il ait eu un épisode d'onanisme car quand on est en dépression, couic, non ? Mais je ne suis ni psy, ni sexologue, ni ne connais la sphère masculine. L'écriture est belle mais peut-être trop de redites sur l'état du personnage, que j'avais pas trop envie de lire non plus évidemment. Bon, plus qu'à espérer qu'il va survivre et guérir, bref que ce sera un peu plus gai ! NB : qu'entendez-vous par amour maternel inconnu. Pas reçu ? ***** !!! Ah, ah, les 22 pages suivantes ne me donnent plus qu'une superbe impression, l'écriture devient plus poétique, experte et variée, et l'histoire déjà drôlement plus captivante, TRES BIEN !!!
Publié le 29 Janvier 2023

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