@Zoé Florent.
Ouh la la, c'est bien plus chaud que je ne le croyais, chez Madame Zoé Florent ! Alors, l'impression d'un doux délire pour cette histoire de confrérie, et le sachant, j'ai lu tout d'un trait quand même, parce qu'il y a une trame psychologique fine et exquise, qui ne se contente pas de la surface, avec une très belle écriture enchanteresse, à l'aise dans les dialogues, avec une excellente idée pour le scénario, pourtant pas gagné d'avance et tu retombes bien sur tes pattes, tout se recoupe et s'explique.
Ensuite ma parenthèse (qui va peser 3 tonnes, mais tant pis, je suis ignoble, je sais !!!) :
Je ne me suis pas trouvée d'accord, pour moi-même, avec la sentence de Manuela sur le sexe/l'amour lesbien versus hétéro, même si je comprends le poids possible dans le concrêt de cette symbolique dont elle parle mais hé, c'est bien logique pour elle, puisque une bi, une hétéro ou une lesbienne n'auront pas les mêmes magies, credo, ressentis ou attractions bien évidemment, mais je rassure les lectrices, les lesbiennes ont acquis malgré tout l'héritage social contraire, malgré les douleurs et incertitudes que cela peut représenter, tout ce qu'il leur faut pour être heureuses, car l'amour et le désir, l'envie de construire aussi et de protéger l'autre, surtout chez cette minorité réprimée, sont plus forts que tout obstacle, les lesbiennes ont même leur propre symbolique qu'elles se créent sans doute légèrement différentes pour chacune, et elles peuvent être dans la complétude la plus totale avec leur amante (bon après, que cela se passe mal ou bien, comme pour n'importe quelle rencontre, cela dépend notamment des complexités psychologiques inhérentes aux personnes, que tu as bien décrites) !!! Il est intéressant de savoir que dans les pays réprimant le lesbianisme et les femmes aussi, les lesbiennes se construisent davantage en sorte de transsexuelles, sans pour autant changer de sexe, ah, la, la, je ne veux plus y réfléchir, j'ai plus l'age... NB : Quatre ou cinq petites coquilles...
Publié le 30 Janvier 2023