Monique Louicellier a noté ces livres

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@Aurélia François. Un début de lecture seulement hélas, puisque depuis quelques semaines, je suis toujours en fringale de lectures et ne veux pas laisser passer des auteures ou auteurs, mais je manque de temps... Pardon, je reviendrai. Très agréablement surprise par une écriture QUI COURS ! Dans la vie réelle, du moins comme si on était dans la vie réelle (pas comme pour le bouquin d'Annie Pic où il s'agissait de se laisser glisser dans un vrai rêve, comme dans un toboggan, un vrai rêve, pas le semi-éveillé). J'adore +++. Toboggan pour Annie. Et ici l'impression d'être avec vous sur le dos d'un éléphant qui avance en pleine brousse ou dans une jeep qui fonce en Afrique aussi. Ca me plait beaucoup !!! Très agréable sensation... A bientôt, pour étoffer ce maigre commentaire. Bravo et merci !
Publié le 23 Janvier 2023
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@Loic Lanzenac Ah ben voilà, je l'ai lu jusqu'au bout celui-là, j'aurais pas dû ! Sans doute parce qu'il m'a fait rigoler quelques fois... Sans doute parce qu'il parle de notre vie vide souvent à tous, toutes, de Monsieur Glandu, en l'occurence écrivain, qui rien qu'avec ses talents et son toupet, écrit un "livre" sans autre objet que de l'écrire. Sans même une correction et avec une bonne partie de feuilles blanches. Le pire : ça marche ! Et vous m'extorquez même une note ! Heureusement que vous assurez la psychanalyse et la contradiction de votre démarche ! Sans matière à un roman, on peut donc aussi utiliser l'anti-matière ! Non, mais ça va pas tout ça, on va mettre un contrat sur votre tête, Monsieur Lanzenac je vous assure, car vous pourriez lancer une mode et tout bonnement tuer la littérature déjà moribonde (sauf celle bien vivante se trouvant sur monbestseller.com, bien sûr !) ! Pour avoir de la matière, avant que le tueur à gages ne vous retrouve, peut-être un changement radical d'atmosphère ? Vous n'avez toujours connu que votre 10 m2 enfumé avec le fauteuil jaune crevé ? Ah oui,, j'ai compris, il n'y a personne pour garder le chat ! Ah ben non attendez, j'ai trouvé, conditions d'hébergement de chat indigne, fumeur passif, promenade restreinte, on appelle la SPA et vous serez libre ! Cela nous reviendra moins cher qu'un contrat sur votre tête ! Bon, second degré, minimum, avec ascenseur bloqué au grenier !
Publié le 21 Janvier 2023
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@Zoé Florent Ma chère Michèle, ton roman est poignant et à lire sous l'angle de la distance mise par la fratrie avec Louise, qui peut apparaître comme une distance émotionnelle, des écrits superficiels, presque mondains, surtout avec le patchwork d'interviews intercalé ! Tellement indécent alors que le papa de Louise est mourant ! Et j'ai cru que Louise les adoptait aussi... Grossière erreur ! C'est tout l'opposé ! Et Louise, c'est-à-dire l'auteure, Michèle, a au contraire un énorme coeur, bien mis à mal et beaucoup d'émotions qu'elle nous partage tout en finesse !!! Sans doute impressionnée négativement par cette distance introduite dans les premières pages et par beaucoup de citations de philosophes, j'avais trouvé ce roman-témoignage distancié, presque pédant et soporifique, alors j'avais sauté la lecture par dizaines de pages, manquant le fil et l'essentiel et me contentant d'une vingtaine de pages lues en réalité... J'ai relu et tout m'est apparu. A pleurer ! Je n'ai pas totalement terminé la lecture, mais en tous cas super écriture autant en général que dans la trame choisie du récit , et ECRITURE POIGNANTE, comme j'ai dit. Impressionnée, Michèle ! Quel courage pour sortir tout cela ! Toute ma compassion aussi et toutes mes condoléances... Bises ! Monique (tout simplement Monique, Moon, je laisse cela aux New-Age si ça les branche, mais moi, je ne suis pas New-Age... )
Publié le 20 Janvier 2023
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@GUYONNET Merci beaucoup pour cet extrait, j'ai adoré les personnages, y compris l'apparition de Gaston le chat, leur environnement, cela fait plaisir de plonger dans le 19ième siècle (je suis forçée d'y vivre tous les jours un petit peu dans ma ruine, mais ce n'est pas si amusant, ni une immersion totale). Et quelle intrigue ! Et le reste du roman se trouve où du coup ?
Publié le 16 Janvier 2023
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@Damian Jade Je mets un 5, même sur la première partie que j'avais lue (vous n'êtes pas obligé de tout publier ici si vous voulez vendre le livre)... Excellent thème qui sous-tend l'intrigue, la psychiatrie... Est-ce que vous pourriez faire un Ehpad la prochaine fois ou une IME ? Bon suspense, excellente histoire bien imaginée et avec de belles descriptions de l'univers psychiatrique ! Fin un peu courte peut-être et idylle étonnante entre Nathan et Adèle. Il y a aussi pour moi un léger problème sur la première page (juste une phrase à déplacer 3 lignes plus bas, je vous dirai mieux en mp), qui fait un peu confondre Bernie et François et ensuite je me suis demandée ce qu'avait José comme problème, ce n'était pas décrit, alors que d'autres personnages étaient décrits, sans pourtant d'interférence dans le récit et aussi j'ai confondu la secrétaire sans prénom avec Adèle la patiente, et je suis revenue au début pour vérifier. Par contre quelques petites étrangetés en milieu psychiatrique : Portable laissé à Benji/Nathan/François, pas le genre des HP ou alors il faudrait qu'il s'en serve seulement depuis chez ses parents, idylle possible avec Adèle au su et vu de l'asile, je ne pense pas, sinon privations de sorties (c'est leur politique) et pire Adèle qui vient accueillir Nathan devant la porte, hem... Et puis aussi, pourquoi cette jeune fille sortirait avec ce Nathan, encore enfermé, de suite, et de suite rapports sexuels, faudrait être un peu folle, remarquez, elle l'est peut-être ^^, en plus le mec est homo par moments, très déroutant, il y aurait pu avoir une histoire de séduction mais plus lente, plus crédible avec les raisons autres que physiques, toutes les considérations amoureuses et les réflexions avant de passer à l'acte... Mes longues considérations : Je pense que les infirmiers et aides-soignants ne s'inquiètent pas tant des personnalités des patients enfermés, pas envie de se mettre le médecin à dos, et ne se confieraient en tous cas pas à des patients comme Adèle, sauf en secrêt effectivement, de jeunes stagiaires pourraient même aider en secrêt des patients, mais pas trop de psychologie dans la plupart de ces lieux, d'ailleurs les soignants en auraient bien besoin aussi d'un psychologue ! C'est surtout le règne de la psychiatrie avec médicaments à bien plus forte dose qu'en ville (un bon débouché au détriment de la santé des patients), avec des observations plutôt à charge qu'à décharge des problèmes possibles étiquetés psychiatriques, alors même que l'enfermement peut occasionner un énorme stress ou décompenser n'importe quoi. Si on est pas fou en y entrant, on le devient ensuite ! Parano pour le moins... Présents aussi autoritarisme, despotisme, l'arbitraire, quoi, mais vous le décrivez. A mon sens, les infirmiers, sont des cas étranges, choisissant de rester, alors qu'ils devraient fuir, vivant en aquarium dans ces endroits hors-la-loi, comme dans pas mal d'institutions abusives type Ehpad par exemple, où règne souvent la violation des droits fondamentaux, comme de pouvoir faire appel à des médecins extérieurs, kinés extérieurs, spécialistes, orthésistes, avocats, procureur, etc, etc... Et où par contre la cigarette interdite en hôpital et pénible voire dangereuse pour les non-fumeurs, devenus fumeurs passifs, est permise, y compris chez les infirmiers. Ces soignants sont sûrement plus stressés que vous les décrivez, pas loin de devenir fous, comme des gardiens de camp, et pas si cools en parlant des patients. Dans cet univers de dingue, lié à la déshumanisation, ils parquent les patients pour qu'un seul les surveille, en allongeant leurs pauses à eux, afin de rester le plus possible entre eux, soi-disant valides libres, et en se moquant du coup du bien-être des patients et de leurs plaintes.... Rien de différent en Ehpad. Ce qui compte, c'est leur salaire, obéir à la hiérarchie et mettre de la distance, du déni avec les privés de liberté sans procès, qui pourraient les faire se sentir coupables de complicité de sequestration ou de torture ou juste leur faire trop pitié (quoique je crois qu'il existe un juge des libertés actuellement pour les hospitalisations sous contrainte, mais je ne sais pas si appliqué, pour les vieux en Ehpad, la question ne s'est même pas posée, en fait on les y met huit fois sur dix sans leur consentement, en violant la loi !). Une voie de garage pour des personnes fragilisées ? Et sans se mentir, assez souvent de la faute d'une société toute entière ou de celle de leur entourage peu questionné. La psychiatrie d'enfermement dans les murs ou par camisole chimique et retrait de capacité civile (tutelle) en ville, vient de très loin dans l'histoire et a beaucoup de mal à se réinventer. Elle sert toujours de garde-fou pour la société et parfois pour les familles qui veulent se débarasser de leurs encombrants ! Je connais pas mal d'exemples de dérives, ainsi utilisée lors de rivalités politiques sur un député en campagne ou pour étouffer des scandales, par exemple sur une institutrice dénonçant des mauvais traitements sur des enfants, internée d'office par surprise, elle avec son mari qui n'avait rien à voir avec l'affaire, eh, oui (et les chiens à la SPA) ! Sans compter qu'on internait facilement les homosexuels jusque dans les années 70 ! Les noms des pavillons gardent encore ceux des médecins, Esquirol, Bonnafoux, les pires, qui au 19ième siècle torturaient les dits aliénés avec de vraies tortures que personne ne nierait actuellement, quoique les piqures d'insuline, les électrochocs, qui peuvent priver une personne de sa personnalité, sont toujours employés et loués (et les douches glaçées ?) et ils préconisaient l'enfermement comme thérapeutique, ce qui est toujours le cas, et en fait que sait-on des pavillons interdits, où personne ne va jamais et où on enferme les handicapés mentaux sans famille et des personnes qui dérangent leur famille ? L'enfermement sécuriserait les malades ! Tous ! Hem..; Avant c'était carrément avec des chaînes ou dans des cages ! Dans le temps les HP enfermaient tout ce qui dérangeait d'ailleurs, mères célibataires, mendiants, etc... Avec la lourde responsabilité aussi et la complicité des institutions religieuses qui tenaient ces asiles jusqu'au milieu du 20iéme siècle ! Par contre en Italie, le mouvement anti-psychiatrique des années 70/80 a été bien plus innovant. Sans doute aussi moins d'emprise de big pharma où la sécurité sociale permet de bien engraisser labos, institutions et... prescripteurs bien souvent. Un mot oublié comme page 35, le mot "juste" après voiture et des virgules ici ou là, je vous redirai par mp si j'ai le temps !
Publié le 15 Janvier 2023

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