Vanessa Michel

Biographie

Peintre et écrivaine depuis plus de quinze ans, j'ai longtemps travaillé à la rédaction d’articles et d’ouvrages ayant trait à la Seconde Guerre locale auvergnate.

Je viens de publier en auto-édition deux recueils de nouvelles : « Les Oiseaux chantent même en hiver » et « La couleur de cette journée ».

Mes thèmes de recherches sont les sentiments, la subjectivité, la poésie, la recherche de lumière, la mémoire...

Vanessa Michel a noté ces livres

3
Cher Laurent, C'est super dense ! J'ai l'impression de me retrouver quand j'écrivais un article de Seconde Guerre, mais que je me perdais, car j'avais trop d'archives. Je voulais trop en mettre et chaque détail me semblait tellement compter… J'espère que tu vas bien prendre mes avis, d'autant que je vois, c'est inouï, toute la charge de ce travail que tu as abattu. Je préfère être exhaustive (ce qui n'est pas facile à l'écrit), parce que je trouve l'idée des notes qui proposent d'autres pistes/histoires et presque parfois des nouvelles à la fin absolument GÉNIALE. Ce ne sont pas tant des longueurs que des digressions qui m'ont dérangée, car j'ai perdu le fil à plusieurs reprises. Il faut dire également que tu mélanges des styles, de l'humour, de vraies informations, un peu de critique sociale, etc.… Parfois, tu modifies la taille de la typo, ce qui ajoute à mon sens de la disparité - j'imagine que ça ne serait pas simple, mais peut-être qu'un code couleur aurait pu être efficace ? J'ai eu l'impression qu'il existe trois ou quatre labyrinthes dans ton texte alors qu'un seul serait déjà super riche. Je pose en vrac, je ne mets pas les formes, désolé * Page 5 je pense que tu pourrais en tailler un peu * Les notes 1 et 2 sont nickel (une seule idée, taille courte) * La note 3 est longue, peut-être mériterait-elle deux notes distinctes ? J'ai le souci avec mon roman de montrer sans dire "littéralement" ce qui est parfois une galère... et à mon sens, le passage appuyé sur les végétariens gagnerait en intensité si tu parvenais à le suggérer. Après de véritables études (qui pourraient être en notes de bas de page avec des cotes/sources), tu pars sur un dialogue… Et si tu veux conserver les multiples directions de cette note, c'est peut-être dans un cas comme celui-là qu'employer deux ou trois couleurs permettrait d'apporter de la lisibilité pour nous * Note 4: une seule idée toujours, c'est cohérent , j'aurais gardé la typo normale. Quelques avis plus courts ? (N.B. : J'ai bien aimé les fautes !) * Note 5, à mon avis toujours, devrait faire trois notes: 1°) le courir sur le haricot est ici une digression, qui pourrait tout à fait être casé n'importe où plus haut en note face au mot haricot (une seule idée, une note) 2°) Le portrait du couple ferait une note et 3°) Ça a été mon passage préféré (mais pareil je garderai la typo d'origine même si j'ai compris pourquoi tu les changeais) la lettre de la woofeuse - avec idem enlever peut-être quand elle dit pour l'esclavage, car à ses descriptions très drôles on le voit déjà très bien. J'enlèverai également (ou alors, mettre en note de bas de page !) les positions de MMA (car là ça tranche avec l'écriture de son témoignage) * dernière note nickel à mon avis. C'est, je le répète, un travail démentiel. Je me sens embêtée de mes remarques, mais le crépis défraîchi n'est pas utile… les tourelles démodées, Laurent, les tourelles démodées suffisent ! En fait tout ce travail, tes recherches, tes enthousiasmes, les ironies et critiques pertinentes, il est impératif de nous les rendre encore plus accessibles. Les éclaircir et trancher dedans pour nous atteindre complètement nous. Et je pense que ça sera plus direct, plus drôle, plus pertinent... よかったね .
Publié le 06 Avril 2025
3
Cher Laurent, Personnellement, j'aime beaucoup te lire dans la poésie. J'ai pleinement savouré ces instants fantomatiques, de retenue, ces suavités et cette détresse si douce de sa pudeur. J'avais l'agréable impression que les pétales rose tendre d'un cerisier millénaire tombaient tranquillement, comme une neige fine et pure en continu, au cours de cette balade envoûtante. Cet hymne discret d'un amour inconditionnel et éternel, face au manque et à l'absence, nous montre selon moi une nouvelle fois l'étendue de ta sensibilité - tout autant que celle de ton talent. Merci à toi. Bonne soirée.
Publié le 05 Avril 2025
3
Chère Bérénice, je ne sais que faire de mes compliments, de crainte qu'ils ne vous embarrassent - dur dur de recycler les crottes de mulots, en effet. Et j'ai pourtant vachement aimé, surtout la chute (ha ! ha! ha !). J'ignore où vous braconnez vous-même vos expressions, votre gouaille et ces interminables phrases d'un rythme que j'adore, cet humour d'outrances subtiles, mais c'est vraiment savoureux ! Alors je vous adresse comme il se doit mes plus vastes critiques - tout en souhaitant très vivement ne pas avoir à découvrir (à subir) d'autres de vos textes prochainement. Bien à vous !
Publié le 05 Avril 2025
3
Chère Michèle, J'aime ces différentes mises en abîme, qu'au fur et à mesure que Sarah s'élève (étages / élan créatif), on plonge dans ce qu'elle vit, dans ses déceptions, dans ses rêves… C'est dépeint de manière succincte, mais très vivante. Et tout sonne impeccablement juste, y compris la double illumination de son inspiration (re)trouvée et de la chute de l'histoire - ainsi que son titre. Merci pour ce moment brillamment tiré au cordeau ! Bien à toi.
Publié le 03 Avril 2025
3
"On peut rire de tout. C'est même un devoir"; et quand c'est écrit avec autant de talent et de tendresse, c'est un vrai plaisir à découvrir. J'ai beaucoup aimé le débit de cette gouaille raffinée et de cette effronterie pudique. Bref : j'ai comme qui dirait l'impression qu'une sorte de genre d'espèce de miracle s'est renouvelée ce soir. Chouette !
Publié le 03 Avril 2025

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