Cher @- Laurent Moussard -, si je puis me permettre, ça donne l'impression qu'il n'y avait pas que le couvent qui était sous acide ! Je me demande bien par quel sortilège vous êtes parvenu à contenir ce texte et son intense folie psychédélico-pornographico-jubilatoire SEPT années dans un fichier, sans qu'il n'explose, ne réussisse à vous échapper et à s'évader pour envahir de sa verve les mondes trop prudes ou austères à son goût. C'est assez étrange, parce qu'on a cette sensation d'être en plein trip de drogues et de mots (j'ai appris pas mal d'argot !), lancés à toute allure, on ne les suit pas : on les poursuit ! J'ai apprécié également la musique qui s'invite par touches bien senties, ravie d'un Bashung et d'un Noir Désir, me rappelant d'un coup l'existence de King Crimson, très étonnée de fait, dans un tel univers, d'une absence de Thiéfaine et de la séquence florale de The Wall ? Merci en tout cas pour cette riche découverte, de laquelle, essoufflé, on peine à ressortir indemne ! Bien à vous.
P.S.: je préfère les noter, car quand on connaît son texte on ne les voit plus: mais j'avais beau tourné (tourner) en rond (p.22); sprituel (p.24) pour spirituel ? À moins qu'il ne s'agisse d'un mot que je ne connais pas...
Publié le 22 Février 2025