Catarina Viti

Biographie

Actuellement en pause écriture pour rénovation de forme et de fond, j'ai malgré tout commis quelques textes où dominent le "noir", le volcanisme vésuvien (origines napolitaines), ainsi qu'une certaine dose de "Réalisme Magique".
Depuis deux ans, je m'intéresse surtout aux autres auteurs.
Avec deux intrépides garçons tchadiens, nous mettons (contre vents et marées) sur pied une véritable maison d'édition au Tchad. En fait, nous tentons de construire une littérature dans le désert.
L'expérience me fascine.
Au but, je préfère le chemin.

Catarina Viti a noté ces livres

3
Howlin' Wolf est de retour ! Cette vieille canaille de Laurent est revenue pour nous retourner l'âme et quelques abattis non identifiés. C'est du blues. Du vrai. Bien poisseux, bien sinueux, tout en lignes brisées et qui t'abat à la fin, en plein vol (pour citer Janis Joplin). Ce parcours sinueux, c'est précisément ce que je trouve beau dans ton texte. Il faut toujours que le lecteur coure le risque de se perdre dans les lignes, faut le faire avancer à la colin-maillard, et quand il croit être parvenu au terminus pépère, enlever la dernière phrase-bandeau pour qu'il puisse réaliser qu'il est arrivé dans un lieu inconnu, un sacré bled paumé dans lequel il avait encore jamais mis les pieds. C'est le truc que Zultabix savait faire, mais que Laurent Moussard réussit. You are the Wolf !
Publié le 03 Août 2019
3
Bonjour Suzanne, bon, allez, pour les étoiles, ça va pas traîner: en voilà 5 bon poids et n'en parlons plus. Ah ? si, oui, non, vous voulez qu'on en parle au contraire? Vous voulez savoir pourquoi tant de lumière dans votre arbre de Noël ? Ben, parce que c'est super bien écrit, pardi. J'ai l'impression toutefois que vous doutez de quelque chose "En cette période de doute - n'est-il pas totalement fou de consacrer tant de temps et d'énergie à écrire des livres... ?" Vous voulez dire en cette période de doute climatique ? Est-il bien sérieux de continuer d'écrire des livres alors que fond la banquise ? Parce que pour le reste, franchement, j'vois pas. Si des gens comme vous arrêtent d'écrire... j'vois pas où on irait. Bon, O.K. après y-a l'reste. Pourquoi ne mettez-vous qu'un extrait ? Croyez-vous que les lecteurs d'une plate-forme gratuite se précipitent sur une plate-forme payante pour découvrir la suite d'un book ouvert pas curosité ? Nan, nan, nan. Que nenni. Avec votre histoire d'extrait, ce que j'ai lu me donne une impression bizarroïde quant à votre style, votre déroulé narratif. Tout ça est ballot. Bref, j'ai aimé ce que j'ai lu, j'ai été intriguée. Si vous voulez qu'on développe laissez-moi un message via ma page auteur. Très sincèrement, et grand merci pour les quelques minutes passées en l'aimable compagnie de cette rousse.
Publié le 01 Août 2019
3
Une poésie, c'est une flèche qui touche en même temps le cœur et l'âme. Exercice périlleux. Devant, derrière et sur les côtés : aucune sente qui mène au temple. Il faut du courage au ventre du poète et la bonne volonté du Mystère. Sinon, rien. Gianluca Stival a réuni tous les dons. C'est net. Bien entendu, pour ceux qui ne lisent par l'italien, c'est un peu délicat. Mais peut-être que même si l'on ne comprend pas tous les mots, on peut apprécier la musique, entendre quelque chose de cette voix. Quant à moi, j'ai aimé par-dessus tout la grâce avec laquelle il sait passer de l'autre côté du miroir quand il parle d'amour, ou quand il se cherche comme on prie son âme. C'est beau. Voilà tout. Davvero, Gianluca, ci fai un gran' regalo. Ti ringrazio.
Publié le 01 Juillet 2019
3
Ce n’est pas par hasard qu’on se retrouve édité par le célèbre Gallimard. Beaucoup d’appelés et très peu d’élus (5000 manuscrits reçus mensuellement ?). Vous, vous avez été éditée. Rien d’étonnant : votre écriture est ferme, élégante, sobre et précise. Pas un seul tremblement, aucun faux pas. Des phrases découpées au rasoir, pesées et posées à leur juste place. L’art de la digression, du fondu-enchaîné. Une grande maîtrise du verbe, un style salvateur. Au-delà de la forme exquise du texte, une partie du fond m’a grandement interrogée. (Je veux parler des relations avec votre maison d’édition, l’autre étant, à mes yeux, les rapports de l’écrivain à l’écriture.) Je ne vais relever que les points principaux : Le manque d’attitude collaborative : je suis étonnée d’apprendre qu’un auteur puisse être ainsi « livré à lui-même ». Tout l’intérêt de travailler avec un éditeur réside justement dans l’idée d’une collaboration fructueuse. Une collaboration « gagnant-gagnant » où toutes les étapes, de la réalisation à la diffusion du livre, sont travaillées ensemble. Où l’on communique régulièrement, parfois chaque jour, sur l’élaboration du manuscrit en cours, où l’on se rencontre pour en parler, où l’éditeur joue effectivement un rôle de mentor, d’accoucheur. (je parle par expérience). La légèreté : l’anecdote concernant le titre de votre ouvrage m’a carrément sidérée. Il est parfois délicat de trouver un titre, mais quand le cas se présente, le moins qu’on puisse envisager est une réunion de travail ! Quant à la validation d’un titre, elle ne se fait qu’après une recherche poussée dans les moteurs de recherche du catalogue des éditeurs. Le manque de clarté : tous les invendus finissent par être passés au pilon. C’est une règle de fonctionnement qui devrait être mentionnée au contrat. Si ce n’est pas le cas, l’auteur est informé par lettre de la date du pilonnage et de la possibilité que lui offre l’éditeur de se porter acquéreur de tout ou partie du stock à prix réduit. En bref, je me félicite de n’avoir aucun texte digne d’être présenté à votre éditeur ! Mais cela me conduit à quelques réflexions à propos de l’idée que nous nous faisons, nous auteurs, de l’édition. Être édité n’est pas l’aboutissement d’un processus, ce n’est qu’une étape. « L’éditeur est un businessman comme les autres », une maison d’édition est une entreprise. Quand nous passons le seuil d’une maison d’édition, nous devons changer notre perception : notre livre n’est plus « notre bébé » ou un truc dans le genre, mais un « produit culturel ». Il est clair qu’après avoir passé des années à travailler sur un manuscrit, nous avons de facto perdu une grande part de notre objectivité, coincé que nous sommes dans notre « espace rêveur ». C’est pour cela que je me demande de plus en plus si nous sommes bien les personnes les mieux placées pour présider aux destinées de nos livres ou si nous ne devrions pas recourir, comme cela se pratique dans d’autres pays, aux services d’un agent littéraire. En tout cas, grand bravo pour ce livre, merci pour ce partage et surtout bonne chance dans l’autoédition.
Publié le 17 Juin 2019
3
C'est tout à fait par hasard que je découvre votre texte (en allant voir pour une fois les meilleures progressions !) Je vous demande une faveur -par amour pour Garlaban-, celle de m'envoyer une version Word ou Office de votre texte que je vous rendrai mis en page, avec une jolie couverture, comme un vrai petit bouquin. Par amour aussi pour la salsepareille, le cyste, l'aphyllanthe, et monsieur Jules et le ravi. Vous pouvez me laisser un message sur la page https://www.monbestseller.com/membre/catarina-viti J'apprécie, bien entendu, votre texte qui parle si délicatement d'amour.
Publié le 19 Mai 2019

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Un pari complètement fou : créer une maison d'édition (une vraie de vraie) au Tchad. C'est parti depuis quelques mois, et ça va vraiment commencer maintenant.

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