Damian Jade

Le style alterne entre réalisme et envolées poétiques, avec quelques belles trouvailles d’images et de rythme. Quelques maladresses formelles (ponctuation, accents, fautes de frappe ou coquilles), mais elles n'altèrent pas la force du propos. En somme, c’est un beau texte d’initiation, pudique et juste, avec une tension intérieure maîtrisée. On y ressent à la fois le poids du regard des autres et l’intime basculement vers le monde adulte. Bravo et surtout : continuez ! :-) Damian

Un huis clos subtil et glaçant, où les silences parlent plus fort que les mots. Vous réussissez à suggérer une tension psychologique sourde sans jamais tomber dans le pathos, ni la démonstration. C’est un texte qui touche, qui dérange, et qui reste. Le style est fluide, précis, parfois poétique par sa sobriété. Il évoque des auteurs comme Hervé Guibert ou Annie Ernaux dans certaines fulgurances du réel, mêlées à une violence intériorisée.Très belle pièce littéraire. Damian.

Tout ce que j'aime. J'y retrouve ce merveilleux ennui de mon enfance, dans la maison de campagne, sans électricité, avec des bouquins, des escargots et quelques vers sur le fromage. Et ces discussions avec les anciens, courageux, héroïques, discrets. Je suis ému de lire quelques pages de ma vie, en lisant quelques pages de votre esprit. Merci. Damian.

Votre nouvelle propose une ambiance vivante, portée par des personnages bien campés et un ton juste. L’écriture est directe, parfois crue, mais toujours au service d’une émotion sincère. On perçoit une tendresse réelle derrière les apparences, ce qui donne au texte sa profondeur. C’est un récit qui paraît simple en surface, mais qui laisse une impression durable. Bref, j'ai aimé ! Damian.

Mon commentaire sera probablement insignifiant au regard de l'émotion que j'ai ressentie à la lecture. Comment peut-on écrire aussi vrai ? Fallait-il que je sois déjà sensibilisé à ces réalités pour qu'elles me parlent autant ? Je ne le pense pas. Ou bien est-ce que nous sommes tous déjà sensibilisés à des réalités comparables, et que Mélissa nous offre quelque chose d'universel ? Je le pense. La description récurrente de Joanne me berce dans une répétition presque obnubilatoire (j'invente le mot). Elle est rendue immuable. Alors qu'on s'attendrait à ce qu'Emile le soit davantage qu'elle. Il se retrouve moteur, lui qui pourtant en cherchait un. L'ambiance du début du roman est en quelque sorte magique. Pas au sens du spectacle, du divertissement, mais au sens de l'irréel prometteur. Bref, un page-turner évident. Je suis tellement admiratif. Et quelque peu reconnaissant.