Michel CANAL

Biographie

Après une carrière militaire ponctuée de mutations ou séjours en France, Outre-mer, Afrique et Balkans, modestement auteur, je suis venu à l'écriture pour relater une histoire sentimentale en deux tomes :
— L'éveil de Claire - Ou l'émancipation d'une jeune femme trop sage (294 pages)
— L'éveil de Claire - Journal intime (331 pages)
suivie plus tard de son complément :
— L'éveil de Claire - Courrier "très intime" (30 pages)
puis de bien d'autres en fonction des circonstances, à découvrir sur ma page d'auteur.

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Mon cher @Boris Phillips, on dit généralement "Qui se ressemble, s’assemble"... force est de constater que notre amitié — sur le plan des idées pour ce concours de nouvelles — serait surtout forgée sur celle des contraires. A toi le rôle d'impertinent, d’anar, de trublion, à moi celui du respectueux, du légaliste, du patriote. Si nous étions des clowns, tu serais "l’auguste au nez rouge" et moi "Pierrot le clown blanc". Si nous eussions été révolutionnaires à la Convention, tu aurais été Danton et moi Robespierre ou Saint-Just. Quelle imagination ! Les oreilles m’en frémissent encore. Jean Wladimir Lelièvre de Saint-Bargeau, les toasts au foie gras avec pour les faire passer, une coupe de Veuve Clicquot-Ponsardin (millésimé je suppose), fallait y penser ; de même que la proximité avec Emmanuel et Brigitte. Je conçois que tu aies fait se marrer les membres du jury, qui ne pouvaient que t’en récompenser. Tomber sur ta copie après avoir lu des dizaines d’autres plus sérieuses a dû être leur moment de détente. Tu es bon, Philippe. Et si en plus tu as écrit la nouvelle en te marrant pour le plaisir de déconner, je te reconnais bien là. "Vive la Révolution, et n’oublions pas de remuer les oreilles !" Voilà que je m’y mets moi aussi. Amicalement. Michel
Publié le 18 Juillet 2018
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@BOSSY, quel bonheur, mon cher Gérard, d'avoir lu "Amour Amont", grâce à l'information sur la NEWSLETTER. J'y ai découvert, à travers un thème qui m'est cher, écrit divinement bien, un souvenir d'adolescence que j'aurais aimé vivre, comme Pieter retrouvant vingt-cinq ans plus tard la Ernchen de ses quinze ans. Et que j'aurais aimé relater aussi bien que toi. J'y ai aimé des dizaines d'expressions, certaines empreintes de poésie, d'autres de délicatesse, de pudeur, révélatrices de ton talent, du genre : « Ils commencèrent à boire, goutte par goutte, cette rivière qui avait coulé sans eux pendant vingt-cinq ans. » ; « Chacun tirait sa valise à roulettes (…) ces valises n'étaient pas seulement pleines de vêtements. Il y avait dedans des souvenirs, des joies et des espoirs. (…) Il y avait un petit amour d'adolescents partagé en deux. (…) l'avion emporterait tout ça dans un pays féérique, en une brutale marche arrière de vingt-cinq ans. » ; « Il se tenait derrière elle (…) accolé à cette femme qui complétait la beauté d'un matin du monde » ; « Puis il y eut ce matin-là. (…) à cette heure où rien ne bouge, sauf le soleil qui monte en animant la surface de l'eau de jeux de couleurs changeant sans cesse. Les oiseaux de mer attendent, pour s'élancer, un signal secret. Le sable est mouillé de sa nuit. » Je mesure, en même temps, combien ce roman peut prendre d'importance dans les circonstances actuelles. Eh bien, cher ami, j'ai très envie de lire tes autres écrits. Avec toute mon amitié. Michel
Publié le 26 Mai 2018
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Cher @Philippe Clausels, j'ai fait le choix de commencer par ces carnets de voyage dont le titre pouvait me rappeler des souvenirs de vécu en Centrafrique, Sénégal et Côte d'Ivoire, ainsi que de lecture (pour les mêmes raisons) que j'évoquerai plus loin. Je ne vous ferai pas le reproche du style, déjà évoqué par notre amie commune @lamish, puisqu'il est inhérent à la forme (synthèse du récit vécu par votre père). Il ne fallait donc pas en attendre une oeuvre littéraire classique... bien que c'eût pu l'être. C'est surtout le contenu qui m'intéressait. C'est pourquoi je vous recommanderai, en aparté, cet autre témoignage relaté par un ancien fonctionnaire administrateur ayant rejoint le Cameroun en 1944 et connu lui aussi la période de décolonisation alors qu'il était diplomate au Congo. J'ai savouré ce récit et appris beaucoup de choses, en fait cette vie si singulière, parfois difficile, où la débrouillardise (système D) était nécessaire pour compenser la pénurie en toutes choses, la difficile et dangereuse période de transition au moment de la décolonisation. Il me restera à découvrir votre style propre avec "Beaucoup de bruits et si peu d'amour" car pour moi, vous le savez déjà si vous avez commencé la lecture du Journal intime de Claire, le mot "amour" a beaucoup d'importance.
Publié le 13 Février 2018
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@Le philosophe 2, excellente leçon de vie que vous nous donnez là, sur le ton d'une discussion avec un ami, le temps de faire quinze pas ensemble. La vie est trop courte pour perdre son temps à détester qui que ce soit. Faire la paix avec son passé est une façon de ne pas compliquer son présent. Concernant la forme, notre amie @lamish a relevé un mélange informel de dialogues, de poèmes et oeuvres partagées. Elle a raison car le rapport à la littérature, à la philosophie, à la peinture et aux poètes est omniprésent. J'ajouterai le découpage équilibré en trois parties : ce qu'il faut comprendre (le temps de discourir les cinq premiers pas), ce qu'il faut éviter (les cinq pas suivants) et ce qu'il faut rechercher (les cinq derniers pas). Cela peut paraître simple, naturel, tant la forme est légère. Que nenni, c'est un gros travail de recherche (pour les exemples et les références). J'ai beaucoup aimé les explications à chaque pas. J'en retiendrai les plus importantes. Au 6ème pas (sortir de la fascination pour "l'haec tria"), formulation sage de Spinoza : chercher ce qui, dans cette vie, peut avoir le plus d'importance, se détourner des faux biens qui nous déçoivent et nous aliènent (richesses, honneurs, volupté). Au 9ème pas (sortir de l'évaluation permanente), mais comment, quand notre société nous y contraint ? Au 15ème pas (habiter en poète sur cette terre) : c'est le chemin poétique qui mène au bonheur. Un chemin d'écoute, de réceptivité, d'imprévu, de liberté. Mais que tout cela serait difficile ! Quelle sagesse faudrait-il pour emprunter le chemin qui offre peu d'attraits : ni argent, ni sexe, ni gloire, fût-ce pour un bonheur lucide, adulte et poétique ? Merci pour ce partage très riche d'enseignement avec ces quinze pas vers le bonheur.
Publié le 03 Février 2018
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@haissama ahmed, ce témoignage courageux est saisissant. C'est celui de la timidité vécue à son paroxysme. Difficile de l'imaginer à ce point-là de handicap à une période de sa vie où l'on aurait besoin au contraire de pouvoir s'affirmer pour apprendre à l'école, apprendre à vivre au milieu des autres, apprendre en s'exprimant. Par contre, n'ayez aucun complexe pour l'écriture. Sachant que notre langue est très difficile à écrire correctement car elle fourmille de particularités, vous vous en êtes admirablement sorti... je dirais même mieux que de nombreux nationaux pour qui elle est la langue maternelle, l'unique langue parlée et apprise à l'école. Je remercie @Fanny Dumond pour ce partage sans lequel je n'aurais pas eu accès à votre témoignage. Je vous souhaite d'avoir envie de poursuivre et vous y encourage. Avec toute ma sympathie.
Publié le 08 Janvier 2018

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Le tome 8 de "Macron, Napoléon des temps modernes ?" est publié. J'ai eu le plaisir de le mettre aussi en lecture gratuite sur notre plateforme monBestSeller. Bonne lecture à celles et ceux qui souhaitent revivre le fil d'actualité de nos dirigeants, de nos institutions et des événements qui ont secoué la France depuis le 9 juin 2024. J'ai donc commencé l'écriture du tome 9, qui prend le relais dans la chronique du second quinquennat à compter du 15 septembre 2024, soit après la formation du Gouvernement de Michel Barnier.

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