Michel CANAL

@galodarsac, parce qu'après mon unique expérience de rendre une composition française en vers en classe de 4ème je ne me suis plus jamais risqué à écrire de la poésie, je suis toujours admiratif envers ceux qui ont ce courage. Je parle de courage car l'époque la voit comme une exception. Je ne donnerai donc pas l'avis d'un spécialiste, d'autres l'ont fait. Je commenterai plutôt le fond. En cela, l'auteur ne déroge pas à ce que recherchait notre fabuliste du XVIIe siècle. Les temps ont bien changé depuis. Il n'y a qu'à suivre l'actualité pour comprendre que nous sommes à un tournant de notre Histoire. Les équilibres géopolitiques post Seconde Guerre mondiale et décolonisation ont été bouleversés par la chute de l'URSS et du mur de Berlin, les guerres régionales dont certaines encore en cours ou même récemment ouvertes, la fin d'un monde bipolaire, la réalité prévisible d'une guerre de civilisation... L'idée de transposer cette évolution actuelle à la fable du chien et du loup relève donc d'une observation astucieuse, bien que difficile à exprimer, peut-être aussi à comprendre pour qui n'est pas suffisamment informé. Bravo donc pour ce courage et la finesse de votre analyse. MC

Chère @Alhéna Skat, merci pour ce nouveau partage de fable de notre grand fabuliste du XVIIe siècle, Jean de la Fontaine, sans doute moins connu des jeunes générations qu'il le fut des nôtres. Quelle bonne idée de le faire connaître en transposant les travers des humains pour en évoquer une morale. Ici, si l'on avait l'habitude de s'en tenir à "Un bienfait n'est jamais perdu", c'est tout le contraire. J'irai même jusqu'à dire : à qui d'entre nous, une telle mésaventure (et bien d'autres termes) n'est-elle pas survenue au moins une fois ? Avec Jan à vos côtés, votre complément indispensable pour la partie graphie de vos écrits et votre soutien aimant au quotidien, vous pouvez apprécier la résilience par la création littéraire... et son succès par l'amitié que vous témoignent quelques auteurs de cette communauté. Continuez de nous faire ce plaisir, chère Alhéna. MC

@Alhéna Skat, une suite et une fin comme on les espérait. Une bien belle histoire dont on comprend qu'elle ait pu se transmettre de bouche à oreilles de génération en génération. Et que pour éviter que la mémoire se perde, comme le cahier où elle avait été relatée, vous ayez éprouvé le besoin de la rendre publique. L'occasion de se dire que quelque part existe une forme de justice divine, ou que la destinée peut passer par des méandres qui échappent au rationnel. On se prend à espérer que Iris et Vincent ont des descendants encore aujourd'hui... et que s'ils ont connaissance de la publication de « L'enfant du péché », ils vous en seront reconnaissants. Continuez de nous faire plaisir avec vos écrits, chers Alhéna etJan, votre fidèle complément à qui l'on doit la magnifique couverture. Très amicalement. MC

Sacré @Fernand Fallou, je me suis bien marré avec la scène de la salle d'attente en particulier. Mais toute l'histoire est intéressante... et même instructive. C'est bien conçu et bien raconté. Bravo pour ce moment de distraction. Ça m'a rappelé une histoire que j'avais entendu à table dans ma jeunesse. Né dans une région où un des plats adorés est le cassoulet (mais la soupe aux choux c'est pas mal non plus), les adultes autour de moi rigolaient car il s'agissait d'une histoire vraie : la grand-mère était allée consulter le médecin, inquiète de péter à chaque pas après avoir mangé des haricots. Mais là n'était pas la raison des rires. Ce qui les faisait rire, c'est qu'elle disait que heureusement, ça ne sentait pas, ce qui fit dire au médecin : pour les pets à chaque pas, il n'y a rien à faire, mais je vais vous envoyer consulter un ORL. Les vieux, qui pétaient pas mal vu leur alimentation de base, avaient l'habitude de dire si quelqu'un s'avisait de leur en faire la remarque : il vaut mieux péter en compagnie, que crever tout seul. Si en plus, péter est un excellent moyen de faire fuir les moustiques (ce qui est avéré)... Merci pour ton humour et ce partage. MC

@Zoé Florent, et oui, me voilà pour ne pas décevoir l'aigrefin de service, l'empêcheur de tourner en rond, celui qui vient juste pour torpiller les auteurs pour lesquels sa rancoeur est tenace, maladive. Il s'agit d'un appel à l'écriture, d'une nouvelle au nombre de caractères limité. Ce que tu voulais exprimer, tu l'as fait avec le rythme et le style qui conviennent... Rythme saccadé d'une femme à bout, déterminée à la rupture ; une rupture pas facile car Javier souffre d'une dépression, de faiblesses qu'il ne peut maîtriser. Style du langage parlé d'une femme en colère qui a beaucoup hésité et s'est forcée pour prononcer ces cinq mots sans faire face : « Je vais devoir te quitter ». Tu as parfaitement traduit la situation entre Mina et Javier. On est en tant que lecteur pris dans la tourmente. Chercher un style littéraire comme le suggère l'olibrius aurait été une profonde erreur. Le talent d'un auteur est de savoir traduire une situation avec les mots appropriés... c'est réussi jusqu'à la chute sur ce quai, tout près des rails. Bravo ! Michèle, ton talent se mesure à l'aune de ton évolution depuis que nous avons fait nos premiers pas ici-même en 2015. Que dirait-on d'un compositeur qui ne saurait imprimer la mélodie à ses créations ? La caravane passe, le chien aboie... laisse-le aboyer. Avec toute ma sympathie face aux basses besognes de ton détracteur qui ne sait plus qui il est ni où il habite tant il a usé de pseudos et d'avatars.