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Lire un roman policier ou un roman à énigme. Découvrir des livres numériques noirs qui vous feront passer des nuits blanches. Raisonner, déduire, rationnaliser et surtout comprendre comment l’opaque, l’incompréhensible peut devenir une évidence en un claquement de doigt. « Bon sang, mais c’est bien sûr », vous trouverez l’apaisement, avec la solution.
Roman policier, romans à énigmes, ebooks noirs, lisez des dizaines de livres sur ce site, des romans qui ne vous laisseront pas de répit tant que l’assassin n’aura pas été démasqué, que le coupable sera en liberté…
Roman à énigme : les mécanismes du genre - Définition du roman policier.
Un roman policier est d’abord un genre littéraire. Un genre de roman dont l’objet est la résolution d’un crime ou d’un assassinat via une enquête. Cette enquête peut être menée soit par un policier, soit par un détective, soit par un personnage banal pris dans les filets d’une intrigue. La découverte méthodique et progressive, par des techniques objectives et rationnelles fait la définition du genre. Des circonstances précises, un événement étrange ou mystérieux éclairé par les recherches sont en général le cadre et l’environnement de ce type de littérature.
On ne pourra parler de roman policier sans parler de ses invariants qui en composent l’essence même : délit ou crime, mobile (la raison du crime), le coupable, la victime, le mode opératoire et l'enquête. Historiquement, le roman policier est porteur d’une morale, découverte de l’assassin ou du criminel, mise en lumière du bien, lutte contre le mal. Cette moralité s’est largement perdue dans les romans policiers contemporains.
Roman noir, thriller, roman à suspense font partie du roman policier, chacun possédant des caractéristiques propres.
Lire des livres policiers et connaître leurs caractéristiques dominantes.
Le genre policier obéit à quelques principes presque immuables.
>> Une chance équivalente entre le policier et le lecteur de trouver la clé de l’énigme.
>> Pas d’histoire d’amour dans un roman policier. Pas d’épanchement, du sexe à la rigueur…
>> Le détective ne peut être le coupable. Juge et partie ne font pas bon ménage dans les intrigues policières.
>> L’enquête et la méthodologie sont à l’origine de la résolution : collecte et analyse d’indices. Pas le hasard.
>> Un enjeu fort : un mort est nécessaire (ou plusieurs), sinon l’enjeu est trop faible.
>> Le coupable est au centre ou l’épicentre de l’histoire. Son rang, ou son rôle, est important socialement (ou dans l’histoire). Aucun plaisir à déjouer un simple tricheur ou un simple maraudeur qui passait par là.
>> Pas de mafia ou gang, dans un roman policier. Le méfait doit être commis par un individu, à la rigueur un couple. C’est un diabolisme individuel qui est démasqué.
>> Le sens doit être permanent. Aucune place pour l’absence de logique. Mais les apparences peuvent être trompeuses.
>> Pas de descriptions longues, de lieux, d’espaces ou d’époques. Le roman policier va droit au but : un crime, une enquête, une analyse, un coupable.
>> Le mobile du crime est toujours personnel, mais compréhensible, parfois même empathique, pour le lecteur.
Ebook policier, roman noir, livre numérique à énigme - 5 règles clés, pour écrire un bon roman policier.
Ecrire un roman policier est aussi délicat qu’écrire un roman. Pis, ce type de roman requiert une préparation longue et une série de techniques particulières pour séduire et capter le lecteur. Un roman policier, c’est d’abord construire une intrigue, cohérente d’abord, insolite si possible.
1) Ecrire un récit policier exige une idée centrale pour démarrer.
Faits divers, actualités, lecture de romans policiers, thrillers, énigmes sont les sources principales d’inspiration. Nul besoin de se lancer dans l’écriture si vous n’avez pas disposé l’ensemble des pièces du puzzle dont vous êtes le seul à détenir les clés.
2) Disposer l ‘ensemble des éléments de manière linéaire dans un premier temps.
>> Qui est la victime, (les victimes), y a t’il une victime, la victime est elle complice ?
>> Quel sera celui ou celle sur qui se porteront les soupçons ? Le jeu de la suspicion est d’autant plus intéressant qu’elle rend le lecteur intelligent. La suspicion doit amener le lecteur sur des réflexions, qui le font se perdre en conjectures.
>> Les alibis et les faux alibis, les insoupçonnables coupables, les non-coupables empêtrés dans des situations complexes, ou tout les accuse.
>> Les évidences.
>> Les fausses pistes qui égareront le lecteur.
>> Les rebondissements ou le rebondissement.
3) Se renseigner sur les méthodes d’investigations, les dernières techniques de la criminologie, les enquêtes criminelles (beaucoup d’informations sont repérables sur internet).
4) Soigner l’architecture du récit.
>> Sujet : quel est le sujet essentiel, qu’est ce qui fait l’objet du livre ?
>> Genre : qualification et positionnement de son écrit dans le genre policier : thriller, suspense, roman noir, polar ?
>> Structure : pertinence et cohérence du schéma narratif, respect des étapes, les chapitres ne se suivent pas nécessairement chronologiquement.
>> Construction : agencement des chapitres, flashbacks, suspense, progression de la tension.
>> Personnages : vraisemblance, cohérence du parcours, des actions, réactions. Leur description sera physique bien sûr mais aussi morale. Ces personnages ont un passé et vous connaissez leur vie précisément. La réussite d’un livre résulte d’une profusion de détails !
>> Style : impression donnée, ton nerveux, rythmé, traditionnel ou moderne. Musique de la langue : argot, populaire, mixte.
>> Singularité de la forme et du fond
5) Faire passer des sensations.
Le roman policier doit générer des sentiments et des sensations comme la peur, le doute, le dégoût, le questionnement pour tenir le lecteur sur le qui-vive.
Roman policier : Le point de vue historique.
Edgard Poe, dés 1840, s’inspire de faits divers criminels pour écrire des nouvelles policières.
Il faut attendre Conan Doyle avec son héros Sherlock Holmes pour voir naître la figure de détective qui perpétue à travers son talent, un génie de l’enquête. Le personnage est froid, avec peu de sentiments.
Le détective Rouletabille, né de la plume de Gaston Leroux, rompt avec cette distance. Le héros conduit ses investigations jusqu’à la résolution d’une découverte de lui même. Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, créé par Maurice Leblanc est un bandit au grand cœur, puisqu’il offre souvent une partie de son butin aux pauvres. On assiste à la consécration du genre roman policier français, avec Georges Simenon publié dans la Pléiade, la prestigieuse collection de Gallimard.
Mais la palme du roman policier revient bien sûr à Agatha Christie, la maitresse du genre, auteur entre autres des Dix petits nègres et du Crime de l’orient express. Hercule Poirot et Miss Marple ont fait vibrer des générations entières qui ont passé de longues nuits de veille pour connaître le dénouement de ses cas insolites.
Aujourd’hui des écrivains comme Marie Higgins Clark sont les poids lourds du genre policier. Avec la publication d’un best seller par an, elle collectionne les millions de dollars, grâce à ses intrigues au suspense intenable, qui ont fait d’elle l’héritière directe d’ Agatha Christie. Alors qu’elle n’a écrit son premier roman qu’à 46 ans.
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